Bouclette vélo N°15 - "L'Estuarienne"

Balade à vélo balisée d'une distance de 9km. Exposé au soleil, le circuit traverse le marais, ses cultures et ses tonnes puis approche les canaux et ouvrages jusqu'à venir "poser le pied" au petit port de pêcheur ou s’alignent cabanes et carrelets ...

Au départ de la place de la Mairie à St-Sorlin-de-Conac. Redescendre en direction de St-Bonnet-sur-Gironde et quitter la route dans le virage pour continuer tout droit : suivre la "voie sans issue" jusqu’à Port Charron. Une petite route bordée de canaux conduit jusqu’au port de pêche au carrelet.

Prendre à droite pour arriver à Port Charron et suivre le cheminement littoral vers la droite qui longe l’estuaire avant de remonter entre marais et prés salés chez Belineau.

Le cheminement littoral continue vers la gauche pour rejoindre Port Maubert, la Bouclette n°15 continue tout droit.

Chez Belineau prendre à droite et suivre la route jusqu’à l’intersection.

Tourner à droite pour redescendre vers les cheminées (prudence dans les virages) et suivre la petite route qui surplombe les marais jusqu’à St-Sorlin-de-Conac entre une exploitation de kiwis et une jeune chênaie.

Départ alternatif depuis Vitrezay par le cheminement littoral ou depuis St-Bonnet-sur-Gironde par la D145 (attention croisement de deux itinéraires au carrefour de la route de Vitrezay et de la D145 : vers la Bouclette 15 par St-Sorlin-de-Conac ou vers Petit Niort).

Typique des rivages de l'estuaire et de la cote charentaise, si le carrelet tel que nous le connaissons aujourd'hui apparait vers 1900, il résulte d'une tradition bien plus ancienne. La pêche au carrelet est avant tout une pêche "au hasard" qui ne pouvait suffire à la subsistance mais constituait un complément alimentaire fort apprécié. Avec la complexification de son système et de sa fixation au début du XXème siècle, la pêche au carrelet devient une pratique réservée aux gens aisés. La tendance s'équilibre dans les années 30 grâce à l'augmentation du niveau de vie et du temps libre des ouvriers qui y cultivent bien-être et repos. Dans les années 50, avec l'arrivée de nouveaux loisirs, le carrelet délaissé se dégrade et rencontre ses premiers détracteurs pour lesquels il gâche le paysage. C'est alors qu’émergent ses défenseurs et la prise de conscience d'un patrimoine à préserver.