AGONAC I Visite du village avec la ligne bleue

Les foyers ont été équipés de l'électricité en 1913 mais les agonacois ont dû aller longtemps aux fontaines de Pisse-Chèvre ( nom dû à son faible débit) et de Bezan chercher de l'eau; le réseau d'adduction d'eau n' a été installé que dans les années 1960.  

La porte Salseyron, qui protégeait l'entrée nord du bourg, est le dernier témoin des fortifications d'agglomération vraisemblablement élevées au cours du 14e siècle. Trois autres portes, complétant celle du castrum, clôturaient l'enceinte de la ville.

L'ancien château fort des évêques de Périgueux était situé sur la falaise dominant la vallée de la Beauronne. Une première forteresse dite "Castrum Agoniacum" aurait été élevée vers 980 par l'évêque Frotaire de Gourdon. Le cadastre napoléonien de 1843 indique la présence d'une tour circulaire à l'extrémité nord du site castral, probablement celle de l'hôtel noble de Dome, aujourd'hui disparue. Plusieurs maisons fortes ont été bâties dans le castrum épiscopal-, entre le 12e et le 14e siècle, notamment les maisons nobles de Chabans et du Repaire, les maisons fortes de Chamberlhac, de Flamenc (Dome) et de Montardit. Un manoir, vraisemblablement du 17e siècle, est pourvu d'une tour d'escalier polygonale. A proximité, un logis du 18e siècle et ses dépendances forment une cour quasiment fermée Propriété de l'évêché, aliéné par Géraud de Gourdon au 11e siècle puis racheté par l'évêché qui l'inféoda plus tard au baron de Bourdeille, le château fut régulièrement assiégé, remanié et intégré dans d'autres corps de logis. En 1791, l'ancien château est vendu comme bien national. DESC.... Ne subsistent du château fort qu'une partie de la tour maîtresse du 12e siècle, de plan rectangulaire et construite en pierre de taille, ainsi qu'une salle à deux nefs voûtées en berceau brisé du début du 13e siècle, vraisemblablement la chapelle castrale.

Cette église est située en dehors du bourg en contrebas du village, sur la route qui va d’Agonac à Château l’évêque.Elle mesure environ 40m de long.Sa particularité vient de la juxtaposition d’une voûte en berceaux et de coupelles sur pendentifs.Cette église de style roman bâtie au XI siècle est surplombée d’un imposant clocher, élevé un siècle plus tard et soutenu par une coupole sur pendentifs décorée.Une seconde coupole agrémente l’avant chœur tandis qu’une voûte en berceau suit la nef.Les contreforts additionnés au XVI siècle ont fait de ce bâtiment un véritable bastion lors des guerres de religion.L’église est classée au titre de monument historique le 22 mai 1900.Des restaurations ont été entreprises depuis ce jour.L’église a été entièrement débadigeonnée, ce qui a permis de mettre à jour en 1941 deux peintures murales que le chanoine Roux date du XV siècle.L’une représente une crucifixion : le Christ est représenté jusqu’à mi-corps.La seconde peinture représente un chevalier coiffé d’une toque à cheval, cette scène pourrait être la charité de St Martin.Un décor végétal et géométrique date du XVII siècle.Les vitraux actuels de l’église ont été posés lors d’une restauration en 1940.La cloche de l’église Saint Martin fondue en 1862 a été remplacée le 11 novembre 1989, jour de la fête patronale par une nouvelle cloche fondue à Orléans par Dominique Bollée, fondeur.Elle porte une représentation du Christ, de la Vierge Marie, de Saint Joseph et de Saint Martin patron d’Agonac.Elle porte le nom de Marie- Noëlle, sa note est en mi bémol et son poids est de 1200kg.