Circuit petit patrimoine - Forville

Ce que cachent ces « collines » pourrait vous surprendre. Il s’agit en fait de tombes appelées des tumuli. Ils ont été créés artificiellement au cours de l’occupation romaine au 2e siècle. Nous vous invitons à déambuler sur le site pour découvrir les détails de cet art funéraire, un panneau explicatif est à votre disposition pour découvrir l’origine des tumuli, l’historique archéologique et l’implication de la commune de Fernelmont pour valoriser ce lieu.

Les colonnes d'entrée sont en pierre de taille surmontées d'un gland en bronze récemment posé. Ce petit fruit symbolise la fécondité, la longévité, mais aussi la prospérité. À l'intérieur de la cour on peut observer d’autres éléments en pierre bleue du pays : les contours des fenêtres et portes, la niche, les bacs et également la potale sur pied.

La barrière en fer forgé donne accès à la ferme de Seron, dissimulée au milieu d’un parc, juste à côté d'un château. Elle y accueille aujourd'hui un gîte. Cet ensemble était autrefois entouré de douves. La ferme était en fait l’habitation du Comte et non le château, un choix plutôt modeste ! Ce lieu est privé. Merci de ne pas vous aventurer au-delà de la barrière d'entrée.

Sur le mur d'enceinte de ce château datant du début du XVIIe siècle, une plaque commémorative rappelle la tragédie du 27 mai 1944. Ce jour-là, des responsables de la Résistance qui se cachaient dans le château furent arrêtés par la Gestapo, cette dernière ayant été informée de la tenue d’une réunion. Les habitants virent des soldats allemands se déployer dans le quartier, se faufiler dans le parc à l’arrière du château. Le château fut rapidement encerclé par la Gestapo et les nazis procédèrent à l’arrestation de membres et de responsables du réseau Hotton. Ces gens subirent la torture, l’horreur des camps de concentration et ils finirent par succomber à ces atrocités, eux qui n’avaient commis d’autre délit que celui de croire en la liberté. Ce lieu (château et parc compris) est privé. Merci de ne pas vous aventurer dans la propriété.

La chapelle est dédiée à Notre Dame du Sacré Cœur. Elle a été construite en 1874 par la famille Jonet, construction en brique avec porte en ogive dont les linteaux sont en pierre de taille. Le toit pyramidal en ardoise est surmonté d'une croix en fer forgé.

Il s’agit de la potale Saint Donat, elle date du XIXe siècle. La niche est entourée de zinc peint et surmontée d’une croix. Selon la tradition, saint Donat préserve ceux qui le prient des caprices de la nature en tout genre, tout particulièrement contre l'orage, les tempêtes et la grêle.

L’Eglise Saint Laurent date de 1856 et était autrefois entourée d’un cimetière disparu au début du siècle. Deux potales et une croix ornent la façade. Les vitraux sont restés authentiques.

L’œil de bœuf est une ouverture ronde en hauteur d’un bâtiment au niveau des combles. Elle servait d’aération des greniers ou de la grange, tout en laissant entrer la lumière dans ces pièces sans fenêtre.

Sur ce bâtiment, on peut observer une potale encastrée qui honore Saint Joseph ainsi qu’une pompe à eau manuelle : les pompes à eau publiques sont arrivées au XIXe siècle et ont commencé à remplacer les puits petit à petit.

La croix en fonte provient à l’origine d’un cimetière. Au-dessus à droite de la porte de garage, une ancre originale : les ancres font leur apparition au XVe siècle et prennent différentes formes. Leur fonction initiale était de contenir l’écartement des murs en assurant une liaison entre les poutres et la façade mais depuis la Seconde Guerre Mondiale avec l’arrivée de nouvelles techniques de construction notamment le béton armé elles ont perdu leur utilité. Aujourd’hui elles sont toujours produites dans un but purement ornemental.

Il faut savoir que jusqu’en 1970, avoir l’eau courante et la présence d’un robinet dans chaque foyer était un luxe. Quelques traces d’un passé pas si lointain subsistent encore comme cette pompe à bras.