Bouvines

Le château Dehau est de style éclectique et date de 1868. Comme le château Baratte à Templeuve, ce château fut occupé par des officiers allemands de 1914 à 1918, puis de 1940 à 1944. A partir de 1945, il est loué à des congrégations religieuses.

La rivière « La Marque » sépare la Pévèle du Mélantois. Prenant source à une hauteur de 50 mètres aux abords de Mons-en-Pévèle, elle serpente en remontant vers le nord pour se jeter dans la Deûle. Longue de 31 kilomètres, son nom viendrait du germain « marko » et fait référence à ses marais qui étaient exploités en portions ménagères depuis le Moyen-Âge. Les paysans sous couvert de les exploiter avaient l’obligation d’entretenir les fossés, de planter du bois et payer une redevance à la communauté, « le cens ». Longtemps très polluée par les rejets des usines installées le long de la Marque, la situation s’est aujourd’hui beaucoup grâce à d’importants travaux d’aménagement et d'assainissement.

Au niveau du croisement, on aperçoit un bâtiment appelé le « moustier », un blason de l’abbé Erasme d’Autel avec la date de 1626 est visible sur le pignon. Ce fut un temps un presbytère de moines qui dépendait des abbayes de Saint Amand et Cysoing.Cette demeure vit la naissance en 1858 du général Achille Deffontaine. Il fut le premier haut gradé tué au front, dès le 26 août 1914. S’il eut droit à des funérailles nationales à l’époque, il est étonnamment oublié dans les livres d’histoire. Le Fort de Seclin lui rend hommage au travers d’objets lui ayant appartenu. 

La chapelle Saint-Hubert date de 1875. Elle fut construite par Félix Dehau, en limite de sa propriété, pour remercier Saint-Hubert de l’avoir guéri de la rage. Elle possède de magnifiques vitraux attribués à Edouard Didron. Une statue de Saint-Hubert (en mauvais état) surplombe le porche. Au bout de la rue Saint-Hubert, se trouve une autre chapelle, la chapelle Saint-Léonard.

L’obélisque dit aussi « pyramide » (1863) , elle fut construite suivant les plans de Charles Marteau, architecte départemental jouxte un estaminet. Il commémore la bataille de Bouvines – 27 juillet 1214

Ce monument aux morts inauguré en 1934. Chaque village construit un monument pour rappeler le souvenir de ses fils morts durant la Première Guerre Mondiale. La stèle de Bouvines porte aussi la date de 1214 rappelant la célèbre confrontation À la place de ce monument devait être édifié un monument de fière allure pour célébrer le 7e anniversaire de la bataille. Mais cette construction fut rendue impossible à cause de la Première Guerre mondiale Le Patrimoine des communes du Nord.

La statue de Jeanne d’Arc sur socle devant l’église côté sud domine le parking. Elle fut érigée par le maire Félix Dehau en 1913.