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Communes Hannut

Communes Hannut
Crédit : Office du Tourisme de la ville de Hannut

Informations techniques

VTC
Difficulté
Moyen
Dist.
54 km
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Profil altimétrique

Point de départ

1 Rue de Wasseiges , 4280   Hannut
Lat : 50.66006Lng : 5.06364

Points d'intérêt

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Les tourelles de l’ancien château de Merdorp

La région de Hannut était composée de nombreuses enclaves sous l’Ancien Régime. En fonction de l’endroit où ils se trouvaient, les villages dépendaient tantôt du duché de Brabant, tantôt de la principauté de Liège. Merdorp relevait quant à lui du comté de Namur et était situé dans le baillage de Wasseiges, une des subdivisions de cet état. La Hesbaye comptait ainsi bon nombre de châteaux, de fermes fortifiées et de tours de défense, protégeant les nombreux confins de ces trois anciens « pays ». De l’ancien château autrefois présent dans le village ne subsistent que trois tourelles du 18e siècle reliées par un ancien mur d’enceinte. Au sud de l’ensemble se distingue une pittoresque tourelle d’angle de plan carré comportant deux coins arrondis du côté de la rue. Sous la toiture, les briques forment une frise. La tour est surmontée d’un haut pavillon carré coiffé d’un clocheton octogonal, d’un bulbe et d’un épi de faîtage. Plus au nord, un peu avant les deux autres tourelles, le mur s’arrondit en une tour semi-circulaire ouverte vers l’intérieur. Juste après s’aperçoivent deux hautes tours carrées, elles aussi construites en brique. Massives et trapues, elles sont surmontées d’une flèche d’ardoises carrée. La première de ces deux tours servait de colombier comme l’indique une entrée semi-circulaire située côté cour. Dans le jardin se trouve l’ancienne propriété Saint-Hubert, une demeure du 18e siècle et, dans le prolongement du mur d’enceinte, d’anciennes écuries. L’ensemble a récemment été superbement restauré. Classement comme monument le 25 janvier 1977  

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Eglise de Lens-Saint-Remy

L’église fait partie d’un site classé d’une grande beauté, regroupant plusieurs composantes remarquables : l’église, le presbytère, deux fermes anciennes, le vieux couvent (dénommé « Carmel »), une magnifique drève de tilleuls et le monument patriotique. Une première mention de l’existence d’une chapelle à Lens apparaît déjà en 830 : celle-ci est en ruine et exige une restauration. La date de construction d’une première église à Lens est inconnue, mais une Bulle du pape Innocent II datée de 1139 atteste l’existence d’une église à Lens-Saint-Remy. Au XIVe siècle, cette modeste église fut remplacée par un bâtiment d’inspiration gothique, qui menaça ruine au XVIIIe siècle. En 1760, la tour et la nef de l’église furent reconstruites, mais le chœur gothique du XIVe siècle fut préservé. En 1828, un tremblement de terre ébranla fortement l’édifice, qui dut être renforcé par des tirants en fer. De plus, le vaisseau devenu fragile empêchait tout élargissement de la route qui passait entre l’église et le presbytère. La décision fut prise de reconstruire une nouvelle nef, un nouveau chœur et une nouvelle sacristie. Ce fut chose faite en 1893-1894. Seule la tour de 1760 fut conservée, elle subsiste toujours, mais elle ne se trouve plus dans l’axe de l’église qui a été déplacée vers le nord, sur l’ancien cimetière, pour permettre l’élargissement de la route. L’église possède un mobilier, des peintures et des statues, des orgues classées (qui ne sont hélas ! plus en état de fonctionner) et un trésor datant des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Des pierres tombales qui se trouvaient à l’intérieur de l’ancienne église ont été insérées dans le mur du fond de la nef et d’anciennes pierres tombales du cimetière ont été relevées le long du mur de l’église côté place. L’église et la drève de tilleuls sont classées par la Commission des Monuments et des Sites depuis 1974 et ses remarquables orgues depuis 1975.

1 Rue Joseph Bully 4280 Hannut
- Office du Tourisme de la ville de Hannut -
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L'Ancien Carmel

Un couvent dédié à Ste-Marie-Magdeleine de Béthanie, suivant la règle de Saint-Augustin, fut érigé à cet endroit en 1343. Dès l’origine, cette communauté mixte se consacra au soin des malades. Au fil du temps, elle prit de l’importance, et pour subvenir à ses besoins, s’entoura d’un grand nombre de bâtiments à vocation agricole. La communauté devint très prospère. Elle eut cependant beaucoup à souffrir des occupations de ses installations par les nombreuses troupes de guerres, de passage dans la région, au XVIIe siècle. C’est pourquoi il fallut reconstruire les bâtiments du couvent et les dépendances de la ferme en 1715. Rebâtis et embellis, les bâtiments présentaient un ensemble majestueux. Le portail de style renaissance, qui était son entrée principale, en est la preuve aujourd’hui. Le couvent fut supprimé en 1783 par l’empereur Joseph II, et tous les bâtiments furent vendus. La chapelle et le cloître furent détruits en 1785 et la propriété fut convertie en ferme. Au début du XXe siècle, beaucoup de communautés religieuses françaises durent quitter la France. Certaines trouvèrent refuge en Belgique. Ce fut le cas pour les religieuses du Carmel de Brest, qui purent racheter la ferme. Pour pallier la disparition de la chapelle, l’ancienne bergerie datant du XIVe siècle, située dans l’aile gauche, fut transformée en nouvelle chapelle. Au cours du XXe siècle, le manque de vocation religieuse provoqua la diminution progressive du nombre de Sœurs, si bien que les dernières Carmélites quittèrent Lens en 1956. À l’exception de la chapelle et de ses annexes, la propriété fut alors mise en vente et retrouva depuis lors une fonction agricole et d’habitation privée. De ce vaste ensemble, seule reste accessible au public l’aile gauche du couvent. On peut y admirer, joignant l’ancien portail, la chapelle romane des Carmélites dont les colonnes de pierre bleue remontent au XIVe siècle.

3 Rue Georges Touret 4280 Hannut
- Office du Tourisme de la ville de Hannut -
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La chapelle Saint-Donat et le tumulus de Blehen

En plein cœur des vastes paysages agricoles typiques de la Hesbaye se trouvent deux  témoins de la riche et lointaine histoire de la région. La chapelle Saint-Donat a été érigée en brique et calcaire en 1755. On y accède par une porte à linteau mouluré, précédée d’un perron. À l’intérieur se trouve un bel autel baroque et la pierre tombale du colonel Joseph Gérard de Collaert, né à Blehen en 1752 et mort en 1836, connu pour avoir participé à la campagne de Russie aux côtés de Napoléon. La chapelle possédait autrefois des reliques de saint Donat offertes par l’évêque d’Ypres, monseigneur Delvaux, natif du village. Militaire romain, ce saint très populaire dans nos régions était invoqué contre la foudre. Le village de Blehen conserve d’ailleurs un autre monument qui lui est dédié. La potale Saint-Donat, située au carrefour des rues Haute et du Centre, est assez énigmatique. Datée de 1557, elle est ornée de décorations en bas-relief représentant la lune, le soleil, un phœnix et un lion. À côté de la chapelle se trouve un des nombreux tumuli conservés dans la région. Ces buttes artificielles composées d’amas de terre et de pierre, étaient élevées au-dessus des sépultures de personnages importants. Le tumulus de Blehen abrite la tombe d’un notable de l’époque romaine. Il a probablement été édifié au 1er siècle de notre ère et est de ce fait considéré comme l’un des plus anciens de Belgique. Fouillé en 1874, il a livré plusieurs pièces de mobilier funéraire. Classements comme monument et comme site le 4 décembre 1979  

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Le château-ferme de Trognée

La région de Hannut était composée de nombreuses enclaves sous l’Ancien Régime. En fonction de l’endroit où ils se trouvaient, les villages dépendaient tantôt du duché de Brabant, tantôt du comté de Na mur. Trognée relevait quant à lui de la principauté de Liège. La Hesbaye comptait ainsi bon nombre de châteaux, de fermes fortifiées et de tours de défense, protégeant les nombreux confins de ces trois anciens « pays ». De ce passé lointain subsiste le château-ferme de Trognée, un remarquable ensemble formé de deux quadrilatères jointifs. Le premier abrite le corps de logis et le second, plus vaste, est occupé par des bâtiments agricoles. L’accès au château et à l’église toute proche se fait par une drève de tilleuls précédée d’une entrée monumentale. Le premier seigneur de Trognée, Robert, bailli de Fosses, de Thuin et de Couvin, est mentionné au 13e siècle. La seigneurie passe dans les siècles suivants entre les mains de diverses familles nobles de la région. L’ensemble actuel a été érigé à partir de la fin du 16e siècle et tout au long du 17e siècle par la famille de Grimont. Le corps de logis, en forme de L, est flanqué de deux tours d’angle et offre, côté cour, deux belles façades en équerre. Le quadrilatère de ferme abrite une imposante grange en large, des étables et des écuries. L’ensemble est entouré d’un jardin potager et d’un parc emmuraillé et a été récemment superbement restauré. Classements comme monument et comme site le 25 février 1983  

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Le château de Cras-Avernas ou ancienne ferme de l’abbaye Saint-Laurent

En 1123, le seigneur Walter de Trognée fit don à l’abbaye Saint-Laurent de Liège d’un domaine dont il était propriétaire à Cras-Avernas, de ses droits de justice y attenants et des dîmes qu’il y prélevait. La plupart des habitants du village étaient des serfs attachés au domaine : ils étaient des serfs d’église, au service des moines qui, au début, gérèrent eux-mêmes les activités agricoles. Dans le courant du XIVe siècle, après la suppression progressive du servage, l’abbaye renonça à l’exploitation directe par les moines et donna ses terres à bail à un tenancier. L’abbaye Saint-Laurent conserva la seigneurie foncière de Cras-Avernas jusqu’à la moitié du XVIIe siècle. À cette époque, elle finit par vendre les bâtiments de la ferme et une partie des terres à Antonio Lopes Suasso (1614-1685), riche banquier et financier d’Amsterdam. Même s’il résidait en Hollande, il devint le seigneur de Cras-Avernas, et reçut rapidement le titre de « baron ». Le château-ferme fut ensuite occupé un temps par des jésuites, avant d’être réquisitionné comme « bien national » pendant la période française. Il fut ensuite vendu à des particuliers, qui finirent par le transformer en château en 1897, après un incendie qui avait détruit le logis de la ferme deux ans plus tôt.

4 Rue Grégoire Wauthier 4280 Cras-Avernas
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Le château de Cras-Avernas ou ancienne ferme de l’abbaye Saint-Laurent

En 1123, le seigneur Walter de Trognée fit don à l’abbaye Saint-Laurent de Liège d’un domaine dont il était propriétaire à Cras-Avernas, de ses droits de justice y attenants et des dîmes qu’il y prélevait. La plupart des habitants du village étaient des serfs attachés au domaine : ils étaient des serfs d’église, au service des moines qui, au début, gérèrent eux-mêmes les activités agricoles. Dans le courant du XIVe siècle, après la suppression progressive du servage, l’abbaye renonça à l’exploitation directe par les moines et donna ses terres à bail à un tenancier. L’abbaye Saint-Laurent conserva la seigneurie foncière de Cras-Avernas jusqu’à la moitié du XVIIe siècle. À cette époque, elle finit par vendre les bâtiments de la ferme et une partie des terres à Antonio Lopes Suasso (1614-1685), riche banquier et financier d’Amsterdam. Même s’il résidait en Hollande, il devint le seigneur de Cras-Avernas, et reçut rapidement le titre de « baron ». Le château-ferme fut ensuite occupé un temps par des jésuites, avant d’être réquisitionné comme « bien national » pendant la période française. Il fut ensuite vendu à des particuliers, qui finirent par le transformer en château en 1897, après un incendie qui avait détruit le logis de la ferme deux ans plus tôt.

12 Rue Grégoire Wauthier 4280 Hannut
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L’église Notre-Dame de l’Assomption

Le village d’Avernas-le-Bauduin s’est développé autour de son église médiévale, qui était autrefois à la collation de l’abbaye Saint-Laurent de Liège qui, de ce fait, choisissait et entretenait le curé de la paroisse. Non loin de là, une ancienne ferme en carré permettait à l’abbé de Saint-Laurent de collecter les impôts ecclésiastiques dans la région. L’église Notre-Dame de l’Assomption, élevée sur une butte et autrefois entourée d’un cimetière, est mentionnée pour la première fois dans les textes en 1124. Elle est caractérisée par sa tour massive à l’aspect défensif, vraisemblablement érigée au 14e siècle et flanquée d’une tourelle d’escalier à demi-engagée à l’angle nord-ouest. Elle a été bâtie avec des moellons de calcaire et de silex dans sa partie basse et en briques pour la partie supérieure. Les chaînages d’angle en calcaire datent quant à eux d’une restauration entreprise au 18e siècle. Elle est surmontée d’une haute flèche octogonale encadrée de quatre clochetons de même facture. À l’intérieur de cette tour ont été conservées plusieurs demi-colonnes surmontées de chapiteaux décorés de motifs végétaux et animaux. Le reste de l’édifice a été entièrement rebâti entre 1720 et 1757 et a conservé une remarquable décoration intérieure caractérisée notamment par de hauts lambris de style Louis XVI qui garnissent les murs du chœur et du bas de l’arc triomphal. À l’arrière de l’ensemble, dans la rue Dochen, se situe le presbytère construit au milieu du 18e siècle au sein d’un beau verger. Classement comme monument (église) le 18 juillet 1966 et comme site (église, cimetière désaffecté, presbytère et verger) le 2 septembre 1992  

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Eglise Saint-Christophe

L’église est mentionnée pour la première fois en 1331. Les parties les plus anciennes de l’édifice actuel (le chœur et les parties basses de la nef centrale) ont été bâties au XVIe siècle. La tour fut incendiée en 1607 et se crevassa de haut en bas à la suite de l’explosion de tonneaux de poudre qui s’y trouvaient. Elle fut reconstruite vers 1611 à l’aide de pierres provenant de l’ancien château fort. Elle s’effondra une seconde fois en 1637, à la suite d’une nouvelle explosion de poudre provoquée par des soldats hollandais. Elle ne fut alors reconstruite à l’aide de moellons, de pierres calcaires et de briques qu’un siècle plus tard, en 1733. Au XIXe siècle, une profonde restauration fut entreprise pour rendre à l’église son aspect médiéval : les nefs latérales furent élargies, un transept fut ajouté, la partie supérieure de la nef centrale fut modifiée et couverte de voûtes lambrissées en bois. La tour ne fut pas modifiée. L’horloge à trois cadrans date du XXe siècle et est l’œuvre de l’horloger hannutois Georges Paquay. L’église renferme quelques pièces dignes d’intérêt : une statue polychrome de St-Christophe de la première moitié du XIVe siècle, une chaire de vérité baroque du XVIIe siècle, des fonts baptismaux en calcaire datant du XVIe siècle et un « chemin de vie » moderne remplaçant l’habituel chemin de croix. La statue de St-Christophe, haute de 3,95 m, est sculptée dans un seul bloc de chêne et est la plus grande statue médiévale de Belgique. Le « chemin de vie » est l’œuvre de Costa Lefkochir, artiste contemporain d’origine grecque, installé à Liège et mondialement connu. L’autel contemporain réalisé en acier Corten par Nic Joosen en 2000 mérite aussi l’attention. La tour et le chœur de l’église sont classés comme monument depuis 1933.

13 Rue de l'Eglise 4280 Hannut
- Office du Tourisme de la ville de Hannut -
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Auteur de la donnée

Image mathisgodard12
proposé par mathisgodard12

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