Visite de la Ville de Vic sur Cère

La Maison du Tourisme a été inaugurée en juin 2014, dotée d'outils numériques : table et borne tactiles, écrans avec diffusion de vidéos et de diaporamas sur les sites et les prestations touristiques, personnel bilingue et qualifié, elle vous assure un service d'accueil et de conseils toute l'année pour préparer au mieux votre séjour. En saison des accueils gourmands y sont organisés les lundis matins afin de vous aider à organiser votre semaine de vacances en fonction de vos envies et de nos animations. Autres services : Accès wifi, boutique, vente de billetterie, exposition.....

Petit parc de loisirs comprenant divers jeux pour enfants et familles : trampolines, structures gonflables, table de ping-pong, rosalies et choppers, le P'tit kiosque comprend également un mini-golf bien particulier auquel les Vicois (habitants de VIc sur Cère) sont très attachés. Créé dans les années 60', à l'initiative du Dct Delort, médecin de campagne et élu local et départemental très apprécié, chaque piste est associé à un site, monument ou bâti incontournable du Cantal. Ici vous découvrirez en miniatures notamment, le rocher et le village de Carlat dont le nom de "Carladès" est issu. Si vous voulez en savoir plus, écoutez sans plus attendre, son histoire racontée par Guy

Ancien couvent des Bénédictines, fondé en 1640 par Camille de Pesteils. Une dizaine de religieuses se consacrent alors à l’éducation des jeunes filles nobles ou bourgeoises de la vallée jusqu’en 1792. Le couvent comprend un vaste parc, qui abrite l’actuelle Fondation Bertrand et la chapelle du Calvaire. Après la révolution la demeure devient « bien national » puis, hôtel, centre de vacances, demeure privée et aujourd'hui le Manoir devient un espace exclusivement dédié aux séminaires, mariages, réceptions, expositions ou toutes autres activités professionnelles. Il est rattaché à l’hôtel Beauséjour***, au centre de Vic sur Cère.

L’édifice actuel est composé de trois bâtiments dont deux corps anciens du 16è et 17è s. et un corps récent perpendiculaire, construit en 1963 (esplanade avec l’entrée principale de la mairie). A voir dans la salle d’honneur : murs peints de panneaux figuratifs qui illustrent la prise de possession du Carladès par le gouverneur de la principauté de Monaco, Anne d’Autriche prenant les eaux minérales et la Reine Margot.

Une des plus anciennes maisons de Vic, témoignage du passage de la Reine Margot en 1586. Jusqu’au 19è s., cet ancien hôtel particulier avec sa tour d’escalier (porte et fenêtre moulurées, décor Vierge à l’enfant) datant du 15è s., était visible en empruntant une impasse qui le longeait sur sa partie ouest.

Cette maison présente un aspect extérieur intact : toit en lauzes, belles pierres et très beau balcon forgé de style Louis XV, aux initiales de Murat-Sistrières. Au 19è s., elle appartient au général Michel de Murat-Sistrières, nommé Baron d’Empire par Napoléon en récompense de son héroïsme, notamment lors de la bataille de Dresde en 1813.

Autrefois relais de poste (le fronton semi-circulaire date de 1690), cette maison est divisée en 1812 en 3 propriétaires dont Jean Courtès, prêtre. Le petit hôtel particulier appartint ensuite à la famille Dejou qui en fit don en 1912 pour en faire le presbytère de Vic. En échange, la paroisse devait entretenir la tombe de la famille dans l’ancien cimetière.

La porte d’entrée à bossages date de 1692 et la tour carrée de 1811. Cette maison porte le nom de son propriétaire en 1775, notaire et avocat au bailliage de Vic sur Cère. Deux de ses fils se sont illustrés dans l’histoire. Le plus célèbre, Pierre André, vice-président du Tribunal Révolutionnaire, est guillotiné en 1794 lors de la chute de Robespierre. Son frère Joseph, a été président du collège Electoral du Cantal, nommé sénateur et commissaire de l’Empire par Napoléon.

Construite au 16è s., cette maison a appartenu aux princes de Monaco dès 1643, à la signature du traité de Péronne entre Louis XIII roi de France et Honoré II de Monaco : le Carladès passe alors sous la suzeraineté Monégasque (jusqu’à la Révolution). La demeure possède à l’origine un corps de logis rectangulaire avec une tour à escalier à vis. Un deuxième corps de logis est rajouté au 17è s. et forme un retour côté rue du bailliage. La porte d’entrée, le tympan, et le linteau de fenêtre présentent des sculptures en relief plus ou moins accentué (scène d’Annonciation, vierge et archange, écu buché et personnage...).

Maison fortement remaniée comprenant des vestiges du 15ième siècle, dont une cave avec voûtes en ogives. Selon la tradition orale, cette demeure aurait été la maison du bailli et aurait servi de chapelle tantôt aux huguenots et tantôt aux catholiques.

En 1561 le bailliage cesse d’être ambulant, une déclaration du roi Charles IX ¬ xe fixe son siège à Vic. La construction ou la reconstruction du bailliage date du milieu du 17e siècle, mais il subit des remaniements importants au cours du 18e siècle. A l’origine, il comprend un bâtiment principal (actuelle maison), une salle d’audience (grange à droite de la maison) et une prison utilisée jusqu’en 1825.

Poussez la porte et découvrez cette super église! L'église St Pierre dépendait de l'abbaye d'Aurillac. C'est peut-être de l'édifice du XIe s, qui a pu être détruite par les paysans du Falgoux révoltés en 1265, sous la conduite du sire d'Apchon, que subsiste la série des modillons romans remployés dans la corniche. Du XIIIe s restent le choeur et la tour du clocher. Aux XIVe-XVe siècles furent ajoutées la nef et les bas-côtés qui subirent d'importants remaniements en 1903, date à laquelle furent ajoutées la tribune et la sacristie. La tribune à l'ouest de la nef a été construite à l'aide des pierres de la façade occidentale antérieure, alors démontée. La tour du clocher s'élève au-dessus de la 1ere travée de la nef. L'église a été entièrement rénovée en 2009.

Avant d'accéder au Castel Viel, assurez-vous d'être bien chaussés car même si le parcours n'est pas très long, il grimpe et le terrain n'est pas uniforme Sinon choisissez l'option 2 est rejoignez le pont sur le ruisseau l'Iraliot pour continuer vers la Chapelle du Calvaire.

Au XIè siècle au lieu dit Castel Viel est érigé un habitat collectif, où deux familles nobles, "De Cère" et "De Vic" partagent la seigneurie et rendent hommages aux vicomtes de Carlat. C'est là qu'est né Pierre de Vic, moine de Montaudon, troubadour à la cour d'Alfons d'Aragon vicomte de Carlat, où il mena vie de ripaille. Sa poésie était celle d'un troubadour bon vivant et plein d'humour. Admirer la vue depuis ce promontoire et si le coeur vous en dit continuez l'ascension jusqu'au Rocher de Maisonne (attention chaussures de marche conseillées).

Cette chapelle dépendait du couvent des Bénédictines, fondé vers 1640 par Camille de Pestels. Nous avons peu de renseignements précis sur sa construction, mais elle semble avoir été édifiée au milieu du 17è s. La chapelle actuelle date de 1827, elle sert de salle d’exposition. C’est un petit édifice homogène de plan rectangulaire, à chevet en segment de cercle, surmonté d’un clocheton à l’Ouest. La croix monumentale sur le terre-plein de la chapelle du Calvaire porte la date de 1867, et son soubassement 1866. Croix en fer forgé et fonte, elle repose sur un globe et est fixée sur un soubassement.

La maison porte le nom du premier d’une longue lignée de notaires et d’avocats, dont la dernière descendante en 1964, dans un geste de grandeur, lègue tous ses biens à la Croix Rouge afin de créer une maison de repos pour personnes âgées.

La famille de Boissy est également une famille de magistrat qui a laissé la trace de son nom grâce à Louis de Boissy né en 1694. Poète satirique et auteur dramatique français, il monte à Paris en 1721 où il trouve la gloire ce qui lui valut le surnom « du Molière Vicois ». En 1754, il devient membre de l’Académie Française et obtient la direction du « Mercure de France ».

Demeure urbaine de la famille Pagès des Huttes. En 1768, François Pagès des Huttes est conseiller et procureur du roi au bailliage de Vic sur Cère. Deux de ses quatre fils, Jean François et Jean Baptiste, sont gardes du corps au château de Versailles et en service durant la nuit du 5 au 6 août 1789. Ils donnent l’alerte et favorisent ainsi la fuite de la reine au dépit de leur vie.

Connues et fréquentées à l’époque celte et gallo-romaine, les sources minérales de Vic sur Cère ont été redécouvertes au 16è s. Le thermalisme fait son apparition avec l’arrivée du chemin de fer à la fin du 19è s. Antoine Fayet, maire de Vic obtient déclaration d’intérêt public des eaux en sept. 1890 et crée l'établissement des bains (1891). Le Casino voit le jour en 1895 ainsi que de nouveaux hôtels. Aujourd’hui l’usine d’embouteillage a été transformée en Maison des Eaux Minérales. En entrant dans le square, vous pouvez admirer le kiosque où coule l’eau minérale à une température constante de 12°. C’est une eau gazeuse, ferrugineuse et bicarbonatée, appréciée pour ses vertus digestives.

Ancienne usine d'embouteillage des eaux minérales de Vic sur Cère, la Maison des Eaux propose aujourd'hui, un parcours mêlant histoire, légendes, géologie et environnement qui vous raconte son extraordinaire aventure. Ouverture en été, se renseigner auprès de l'Office de Tourisme.

Créé à la fin XIXè siècle, pour accueillir les buveurs d'eau à la source, c'est un parc arboré d'essences rares. Vous y trouverez un If aux baies rouges, un faux cyprès de lawson , un sequoïa géant, un pinus strobus ou communément appelé le pin de lord Weymouth et bien d'autres encore. Nous vous invitons à les observer lors de votre visite de la source ou de la maison des eaux minérales..