Circuit de la Résistance à Mussidan

Le monument aux morts de la Résistance de Mussidan rappelle la forte activité de résistance qui règne dans la région du Périgord pendant la Seconde Guerre mondiale.Proches de la ligne de démarcation qui passe au nord du département, Mussidan et ses habitants n’échappent pas à la lutte contre l’occupant nazi. Ces derniers subissent de nombreux sabotages, surtout durant l’année 1944.Ce monument est ainsi érigé pour honorer la mémoire de résistants morts. Curieusement, il ne comporte pas de noms. Il présente deux monolithes en pierre d’ardoise et de forme pointue. Sur le plus grand des deux figure la sculpture d’un flambeau en métal. Sur le plus petit, on peut lire la dédicace « Hommage aux combattants de la Résistance » en lettres métalliques.

Le mémorial du camp Virolle de Saint-Étienne-de-Puycorbier rappelle une page héroïque de l’histoire de la commune. En 1944, cette place forte de la Résistance est attaquée par les Allemands.En effet, selon le catalogue d’exposition, le Mussidanais de la Seconde Guerre mondiale, Mémoire et histoire : « Alors que les maquisards quittent Mussidan, les Allemands raflent de façon arbitraire environ 350 personnes. Brutalisés, les otages sont conduits vers le chemin de Gorry avant d’être fusillés. Ils y sont mitraillés et achevés par la brigade nord-africaine ». Le charnier découvert le lendemain par les habitants a marqué profondément les consciences.

Le monument aux morts dédié au massacre d’Espinasse de la commune de Saint-Germain-du-Salembre commémore un moment tragique de la Seconde Guerre mondiale.Après le massacre d’Oradour-sur-Glane, les Allemands nazis se déplacent beaucoup dans la région de la Double. Plusieurs groupes de résistants et de maquisards d’Espinasse et des communes voisines, dont Saint-Germain-du-Salembre, se préparent à leur arrivée. Malheureusement, le 27 juillet 1944, un traître prévient les nazis de leur emplacement, ceux-ci ne tardent pas à les découvrir. Ils vont alors massacrer et dévaster le village d’Espinasse.Le monument aux morts est composé d’un obélisque en pierre de couleur blanche. D’autre part, une croix de Lorraine, symbole de la France libre lors de la Seconde Guerre mondiale, y est gravée ainsi que la phrase « À nos morts à nos martyrs ».

Le 26 juillet 1944, en gare de Neuvic-sur l'Isle, le train Périgueux-Bordeaux est stoppé par un groupe de résistants FFI. L'un des wagons du convoi avait été réquisitionné par la Banque de France pour un transport de fonds. Les maquisards s'en emparent et ce seront 150 sacs contenant pas moins de 2,8 milliards de francs qui disparaîtront dans la nature.