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À voir autour

Circuit 03 - Visite historique du centre ville de Pontorson

Le Prêche Protestant de Pontorson
Crédit : Yohan DAUPHIN

Description

Parcours découverte du patrimoine de la ville de Pontorson.
Stationnement Place Leclerc pour le départ.

Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Durée
20mn
Dist.
1.7 km
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Profil altimétrique

Point de départ

50170   Pontorson
Lat : 48.55374Lng : -1.51228

Points d'intérêt

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Église Notre-Dame-de-la-Paix de Pontorson

L’église est une antique demeure, vouée à Notre-Dame (située Place de l’Église). L’édifice se compose de styles divers : pur roman, roman de transition, gothique du XIIIe et gothique du XVe. Eudes II de Blois (le Champenois) aurait fait bâtir l’église de Notre-Dame, qui porte à la tour (ou au clocher) la date de l’an « MX ». Sa construction pourrait être au début de l’an mille (1004-1005 ?) : sans doute au décès de sa femme Mathilde (fille du Duc Richard II). Sa construction a connu plusieurs étapes : - Entre 1050 et 1120 : le chœur, les croisillons et les bases de la tour. Le vitrail du chœur, situé à droite de l’ancien autel, rappelle l’heureux passage du Couesnon par ses hommes en danger d’enlisement. - De 1120 à 1150 : la nef avec ses demi-colonnes engagées dans les murs, ses travées carrées et croisées d’ogives à la voûte auxquelles se rattachent les pignons de l’Ouest et les trois portails. - En 1220 : l’autel primitif situé au fond du chœur daterait de cette époque. Il serait contemporain au cloître gothique du Mont-Saint-Michel . C’est une simple table de granit posée sur une pierre d’angle et deux colonnettes. Le tabernacle est placé à gauche de l’autel, creusé dans le mur du chevet. Il est fermé par une belle grille en fer forgé, de même que l’armoire oblongue qui l’avoisine et qui sert maintenant de reliquaire. A droite de l’autel primitif, le vitrail est une reproduction d’un fragment de la tapisserie historique de la Reine Mathilde , conservée au musée de Bayeux . À l’intérieur de la nef, resplendissent quelques chapiteaux animaliers à peine indiqués, mais très beaux. Les dalles de granit que l’on foule sont des pierres tombales provenant de l’ancien cimetière qui entourait autrefois l’église (certaines sont datées). - De 1381 à 1418 : concerne la partie gothique. On perce la grande fenêtre du chœur afin d’obtenir plus de clarté dans l’édifice. On procède ensuite de même dans les croisillons Nord et Sud. On surélève le pavé du chœur et on aménage une gracieuse crédence pour la desserte du maître-autel. - Vers 1400 : on construit la chapelle Saint Jean, parallèle au chœur, avec lequel elle communique par une arcade gothique. En 1402, le seigneur Robert MONFLARD et son épouse font sculpter le magnifique retable qui ornemente le fond. Taillé dans la pierre blanche, il retrace en 22 compartiments la « Passion du Christ et sa Résurrection ». Au moment des guerres de religion et lors de la Révolution a eu lieu une mutilation systématique de toutes les têtes des personnages. Ce fut une splendeur, à en juger par les vestiges qui demeurent. Les Pontorsonnais l’appelaient le « Retable des Saints Cassés ». - En 1627 : on édifie le beffroi gothique, clocher « à bâtière » bien Normand, qui ne sera achevé que cette année là. Deux chapelles ogivales flanquent la nef au Nord et au Sud. - En 1853 : à l’entrée du transept gauche se trouve le lutrin à l’aigle impérial, en bois sculpté et doré. Il a été fait par Piel, à Martigny. - Vers 1700 : une Vierge en bois du XVIIIe, vénérée sous le vocable de Notre-Dame, située dans la petite chapelle Nord, au dessus de l’autel, mérite aussi d’être remarquée. Elle échappa à la mutilation pour avoir été coiffée du bonnet phrygien par un astucieux bourgeois de la cité, qui la présenta aux « sans culottes » comme Marianne, la personnification vénérée de la première République. La porte d’entrée Sud est ornée en son tympan d’une sculpture dont la signification reste à ce jour encore à découvrir. Certains historiens y ont vu la fable de Prométhée ? Pélican ? La façade Ouest, flanquée de deux tourelles romanes avec sculptures variées, est unique en Europe, au dire des archéologues. Commencée en 1974, la restauration intérieure de cet édifice a été achevée au mois de mai 1976. La rénovation de l’extérieur de l’église (façade, toitures, chapelle nord, chœur, sacristie, nef…) fut achevée de 2018 à 2022.

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Les anciennes halles de Pontorson et sa Mairie

La construction des halles de Pontorson est une histoire pleine de rebondissement ! Historiquement, il existait des halles (en bois) situées dans la Rue Saint-Michel, vers la Rue Couesnon. En 1820, la mairie décide de déplacer ces halles vers la « place vide située entre les rues Saint-Michel et de Tanis ». Ces futures nouvelles halles allaient réunir celle des « merciers », aux « blés » et des « bouchers ». Cette place « vide », est en réalité la « Place de l’Hôtel de Ville », jadis nommée « Place de la Mairie ». Les années passent jusqu’en 1862 où la ville souhaite encore construire des nouvelles halles, plus grandes (car insuffisantes aux besoins d’une ville en plein essor). Elles seront construites à l’emplacement que nous connaissons aujourd’hui (avant que la mairie ne soit greffée en son centre en 1902/1903). Mais la construction de ces halles définitives, va prendre du temps ! En effet, l’entreprise en charge de la construction, « Baussan Frères », fera faillite. Il va s’en suivre pendant des années, de vifs échanges entre la mairie et cette entreprise. Cette affaire se terminera devant le Conseil de la Préfecture le 25 juillet 1873. Elles seront livrées vers 1875. En 1937, on décide de fermer ces halles à l’aide de portes et de fenêtres : elle s’agissait jusqu’alors d’halles « ouvertes ». Les travaux sont terminés au début de l’année 1939. Entre 1965 et 1967 une nouvelle transformation est exécutée : l’aile droite des halles vont accueillir les pompiers (actuelle salle des fêtes). À cette époque, la salle des fêtes était située du côté de l’Office de tourisme.

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Les anciens remparts de Pontorson

Pontorson était jadis une ancienne ville totalement fortifiée ! Ces remparts furent élevés par Henri II , Roi d’Angleterre en 1157 (« De l’état ancien et de l’état actuel de la baie du Mont Saint-Michel », Abbé François MANET (né à Pontorson le 15 janvier 1764), Page 131). Dans l’annuaire du Département de la Manche de 1830, il est indiqué : « Le connétable de Richemont fit fortifier Pontorson en 1426; Gabriel Delorge, comte de Montgommery, le brûla en 1573. ». À la suite des luttes qui déchiraient le pays, Henri IV et Louis XIII , d’accord avec les Parlements, voulant assurer la paix entre catholiques et protestants, avaient demandé et obtenu la démolition du château et des fortifications urbaines, qui seraient restés comme une menace pour l’avenir. C’est ainsi que le château et les remparts furent démantelés de 1623 à 1625. Jean DE BRUC DE MONTPLAISIR se rendit à PONTORSON et eut une première entrevue avec Jean DE ROLLAY, sieur de BOELOE, un des quatre capitaines des gardes du Roi, auquel avait été confiée la garde du château. Il trouva les habitants de PONTORSON peu disposés à laisser détruire leurs fortifications ; aussi en écrivit-il au Roi pour l’avertir qu’ils s’y opposaient avec menaces, mais qu’ils étaient résolus de venir à bout de tous les obstacles. Sous prétexte de démolition, les commissaires voulurent exercer des exactions sur les habitants ; mais les paroisses, de leur côté, adressèrent aux Etats des réclamations qui leur firent rendre justice. Les paroisses situées à huit lieues à la ronde de PONTORSON furent seules contraintes d’envoyer des hommes pour y travailler. Après entente avec le procureur-syndic des Etats de Normandie, la part de la Bretagne, dans cette démolition, fut fixée aux deux tiers environ, et comprenait spécialement sept grosses tours, deux porteaux et quelques casemates. Quant au château, comme il ne pouvait être détruit qu’au moyen de la sape et de la mine, il fut décidé que l’entreprise en serait confiée à un ingénieur, et Jean DE MAUBUISSON fut choisi à cet effet, moyennant une somme de 13 600 livres. Les travaux durent commencer immédiatement et ils se poursuivirent jusqu’à la fin de l’année 1625 ; car, d’une part, nous trouvons à la date du 28 février 1624 un procès-verbal dressé par Monsieur D’ANDIGNÉ, conseiller à la Cour, « sur les démolitions faites et à faire » ; et, d’autre part, une pièce nous apprend qu’au mois d’octobre 1625, cinquante-cinq paroisses travaillaient encore et fournissaient environ 2 500 ouvriers. Ajoutons enfin que les Etats de Bretagne votèrent au Roi une somme de 300 000 livres pour les frais de cette démolition et pour indemniser le Seigneur de MONTGOMMERY, alors gouverneur de la ville.

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L'ancien château/donjon de Pontorson

Pontorson était une ville fortifiée ! En 1135, Henri Ier Beauclerc, fils du Conquérant, fit rebâtir, en 1135, « ex integro in margine provinciæ » le château de Pontorson. Puis en 1158, Henri II (Roi d'Angleterre - Plantagenêt) ordonna la recontruction du château de Pontorson « Henricus rex Anglorum... perrexit ad Pontem Ursonis... et ordinavit quomodo castum illud reaedificaretur. » (Chronique du Mont-Saint-Michel). Entre 1590 et 1628, Pontorson fut une place forte protestante. Gabriel Ier de Montgoméry, chef de file du protestantisme, fut nommé gouverneur de la ville après en avoir pris possession en 1590. Le démantèlement de la forteresse de Pontorson et de son château eu lieu à partir de 1623, sous l’ordre de Louis XIII. Il a aujourd’hui complètement disparu, détruit au XVIIe siècle par la sape et la mine. On sait néanmoins grâce aux recoupements des plans anciens et du cadastre Napoléonien où il se situait. À son emplacement, dit « Le Colombier – Secteur actuel du Boulevard Clemenceau / Rues Wassenberg et Grenouillère » on retrouva des pierres sculptées. Un des vestiges du château se situe aujourd’hui dans le jardin public. Il s’agit d’un contrepoids de pont-levis. « La Forteresse étant tournée avec son donjon en défense principale au Sud-ouest, contre la Bretagne (…) La puissance du donjon résidait dans sa hauteur au moins 60 pieds (18.3m) et dans sa carrure : un appareil quadrangulaire en blocage de 40 pieds (12.2m) d’épaisseur qui renfermait 3 étages en surface et 2 en sous-sol. La grande salle qui servait d’auditoire occupait le premier. Au deuxième (…) la chambre du gouverneur au troisième (…) les enfants et les hôtes (…) Sous-sol, magasin et prison. (…) un perron et une guette en encorbellement au sommet viendront dans la suite compléter l’ensemble.(…) Les murs d’enceinte avec leurs revêtements furent solidement appareillés. Dans l’épaisseur de la muraille couraient des chemins de ronde, mettant en communication les tours et les courtines. Le tout sera hourdé au début du XIIIème siècle. Le plan de 1616 laisse encore apparaître les anciens plans de l’ancienne ville médiévale, les 4 rues principales qui convergeaient à l’ouest sur la porte Saint-Michel donnant accès sur un pont-levis enjambant une déviation du Couesnon à l’Est l’accès piétonnier n’était possible que par la porte de Bretagne ouvrant sur le baille arrière du château qui en commandait l’accès. Cette paterne qui se dressait à la hauteur de l’actuel hôtel Du Guesclin à cent mètres environ à gauche du passage à niveau de la voie ferrée donnait accès à la rue Notre Dames qui conduisait à l’Eglise. (…) Le cimetière (autour de l’église) ne disparaîtra qu’au milieu du XIXème siècle lorsque sera percé l’axe transversal (route de Beauvoir) laissant à droite le nouveau cimetière. De ce côte se voyait la porte de CAUGÉ, en direction du Mont. » Le Maire de Pontorson en 1809, a fait extraire de très belles pierres pour servir à la construction d’un pont à portes de flot, situé sur le chemin vicinal de Saint-Georges-de-Grehaigne, à l’endroit où il est croisé par le canal de dessèchement du marais du Mesnil. Postérieurement à 1809, les maisons des sieurs Le Sénéchal et Allendy ont été en partie construites avec des matériaux provenant des fondations de l’ancienne forteresse. Ces fouilles ont procuré l’occasion de reconnaître l’existence de construction souterraines établies avec des pierres dont la taille était très-soignée.

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Le Pont de Pontorson

Le premier pont fut vraisemblablement édifié vers 1030 sous les ordres d’un capitaine nommé Orson. Mandaté par le duc de Normandie Robert le Magnifique, père de Guillaume le Conquérant (1027-1087). Jeté sans doute sur un gué romain, où Duguesclin et Clisson s’embrassèrent, où Richemont et son frère, le Duc de Bretagne, se rencontrèrent, ce pont, témoin de tant de prouesses. S’il avait trois arches au Moyen-Âge, il en a six maintenant. Il était en bois en 1698, selon la Statistique de M. Faucault pour cette époque. Jeté hors de l’axe de la route, il semble, comme d’autres ponts de l’Avranchin, destiné à la battre en flanc. Il est décrit dans le Traité de la construction des ponts, avec ces notes : « Pi. cint. 6 arches de 3.6 à 4.4 d’ouverture. Ancien. Largueur 6.1. Total des ouvertures : 22.9. Surface du débouché : 17 ». Le cadastre napoléonien de 1817, permet de situer l’emplacement du deuxième pont de Pontorson avant la construction du nouveau. Cet ancien pont était dans un axe légèrement diagonal et il était fort étroit. La route formait deux décrochés importants, car rappelons-le, l’axe de la route qui lie la Normandie à la Bretagne est le même qu’aujourd’hui. Ces virages créaient jadis, de nombreux embouteillages et accidents. Puis en 1862, arriva la construction du pont actuel, après une bataille de plus de 20 ans avec le Conseil Général ! Anecdote : En 1813, lors des réparations effectuées à un pont de bois, situé sur le Couesnon, et mettant en communication la Bretagne et la Normandie, par Pontorson, on mit à découvert près des piles de ce pont, un canon et son affût, lesquels avaient été abandonnés par les Vendéens, lorsque levant le siège de Granville, ils avaient fui à travers Pontorson.

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L'ancien atelier naval et port de Pontorson

Il y a eu à Pontorson, un port et un chantier naval pendant la dernière moitié du 19ème siècle. En même temps que le port de Pontorson s’affirmait par un mouvement relativement étonnant, la construction de navires y a été assez active ; ainsi ont été construits et lancé sur le chantier de Pontorson près du pont : - Le 30 juillet 1863, l’Élisa Auguste Pron ; - Le 5 mars 1864, goëlette, Ville de Pontorson ; - Le 9 novembre 1864, goëlette, Les Deux-Frères ; - En janvier 1865, l’Adverne ; - Le 24 mai 1865, Tom-Pouce ; - Le 14 août 1865, Vitted ; - Le 21 août 1865, Ville d’Antrain ; - Le 8 novembre 1865, L’éclair ; - Le 24 février 1867, Daring ; - Le 12 septembre 1867, Jeune Cérès ; - Le 20 mars 1868, Léonie ; - Le 11 septembre 1868, Célina (jaugeant 99 tonneaux – Capitaine LECOUTOUR). Le 7 septembre 1872, ce navire chargé de charbon, naviguait de la ville de Methil en Angleterre, vers Pontorson. En pleine mer, il fut abordé par un navire de Nantes, la « Joséphine Marie » ou la « Marie Joséphine ». Il a dû partir en urgence vers le port de Calais, afin d’y réparer son navire (information de M. Albert DEHOUX – Tribunal de Commerce de Calais). - Le 11 avril 1869, Louis-Marie ; - Le 1er septembre 1869, Adèle ; - Le 15 avril 1870, un navire pour un armateur de Saint-Malo ; - Le 22 avril 1870, Le Cygne ; - Le 25 avril 1872, un navire pour Saint-Servan ; - Le 10 septembre 1872, goëlette La Divatte (merci à Yves Gourhand).

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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾