Passant par Juno

Installé dans l'ancienne station de détection allemande, le musée radar présente, dans les bunkers d'époque, l'histoire du site et du radar. Il est aujourd'hui le seul site en France présentant l'un des 5 exemplaires au monde du radar Würzburg. La "Station radar 44" est l'unique site des plages du Débarquement permettant de découvrir cet aspect peu connu de la Seconde Guerre mondiale, et l'importance décisive qu'elle eut sur le cours du conflit. Renseignements sur : www.musee-radar.fr Durée de la visite libre : 50 min.

Constituée de deux bâtiments dans un parc de trois hectares. Le portail d'entrée datant du XVe est consolidé au XIXe. Le bâtiment principal est du XIVe et XVe. Le fief de Douvres prend le titre de barronie en 1072 à l'époque de la promotion de Thomas de Douvres ( premier archevêque d'York, compagnon de Guillaume le Conquérant), puis devient manoir et maison de campagne de l'Évêque de Bayeux. Au XVIIIe, elle est louée à des métayers puis devient un bien national à la Révolution.Désormais rénovée par la commune de Douvres la Délivrande, les enfants peuvent profiter d'un joli jardin et de jeux variés. Ouvert pour des événements culturels ponctuels. Possibilité de location. Conférences le plus souvent à caractère historique le dernier jeudi des mois de janvier, février, mars, mai, octobre, novembre. Possibilité de visites guidées, pour les groupes, les écoles, etc. sur rendez-vous

Ce grand jardin arboré et fleuri est un espace de détente idéal en famille. Les habitants vous diront que vous êtes dans un des lieux emblématiques de Douvres-la-Délivrande, chargé d’histoire au sein d’une nature apaisante. Les tables de pique-nique ombragées installées sous un pommier offrent une vue imprenable sur le domaine de la Baronnie. Cet ancien fief médiéval date probablement du XIe siècle. Ses possesseurs étaient des proches du Duc normand Guillaume le Conquérant. Juste à côté de la Baronnie, les enfants adorent l’aire de jeux : tourniquet, tobbogan, balançoire avec assise adaptée pour les plus petits, parcours de motricité… n’oubliez pas d’aller saluer les canards qui habitent juste après le petit pont de bois, sur les bords de la Douvette. Le petit plus : En sortant du jardin, empruntez la promenade Thomas-de-Douvres, un sentier dédié aux piétons et aux cyclistes. Ce chemin arboré suit la Douvette pour rejoindre le centre-ville de Douvres-la-Délivrande. Pensez à emporter les vélos et les trottinettes !

C'est dans ce cimetière militaire britannique de Douvres-la-Délivrande, que reposent les corps de 1 123 soldats. Parmi les tombes 923 Britanniques, 11 Canadiens, 3 Australiens, 1 Polonais, 182 Allemands, 1 soldat non identifié. La présence de ce cimetière en ce lieu s'explique, avant tout, par la dureté des combats qui s'y sont déroulés, notamment pour la prise de la station radar située non loin de là solidement défendue par sa garnsison allemande qui s'y était retranchéé C'est également en ce lieu, qu'on été inhumés une partie des soldats ayant participé à la prise de Caen. Cimetière entretenu par la Commission des sépultures de guerre du Commonwealth.

Lieu de culte et de prière depuis le XIIe siècle. L'édifice actuel qui a remplacé la chapelle romane (1150) a été construit entre 1854 et 1895 dans le style néo-gothique, inspiré du XIIIe siècle par l'architecte rouennais Jacques Barthélémy. La basilique abrite la statue de Notre-Dame la Délivrande. Succédant à un culte païen, le pèlerinage de la Délivrande est le plus ancien en Normandie. Au Moyen-âge, il était aussi célèbre que celui du Mont-Saint Michel. Une procession à toujours lieu au mois d'août. La première statue datée de Notre-Dame, datée du Moyen-âge a été détruite par des protestants en 1561. La statue actuelle en pierre est une vierge noire qui a été offerte en 1580 par le chanoine Legendre. Visites guidées gratuites les mercredis des mois de juillet et août à 17h00 et sur demande pour les groupes toute l’année gratuit.

Amis promeneurs ou cyclistes, ces 33 hectares de verdure s’étirant depuis la plage de Luc-sur-Mer jusqu’à la commune toute proche de Douvres-la-Délivrande vous apparaîtront comme un véritable havre de paix. En empruntant cette voie verte sur quelques 2,5km le long du cours d’eau la Capricieuse; vous apprécierez ses vergers fleuris, ses prairies où paissent de petits animaux tranquilles… moutons, chevaux, ânes ou encore brebis. C’est plus de 200 arbres qui ont été plantés parmi lesquelles des essences bocagères, des arbres fruitiers et mellifères pour le plaisir des promeneurs et dans l’intérêt des insectes pollinisateurs. Le petit plus : Au bout du Vallon se trouve le repaire de l’association : les Sabots de l’Espoir tenu par 2 compères : Michel et Gérard deux lutins (habitants de Luc-sur-Mer) à la retraite. A force de patience et de soins quotidiens, ils arrivent à redonner goût à la vie et confiance en l’homme.

Église du XII-XIIIe, sa construction révèle différentes influences architecturales de l’art Roman jusqu’à l’apogée du Gothique. Elle abrite les reliques du martyr romain Saint Hélidor ainsi qu'une copie du tableau du peintre Florentin Gionanni Antonio Sogliani, la Vierge à l'enfant avec Jean-Baptiste. CLMH Église 1840 Tous les jeudis de mars à novembre visite guidée gratuite à 14 h 30. Pas d'inscription obligatoire.

Il est à Bernières sur mer une maison tout simplement inscrite dans la mémoire collective, une grande villa édifiée à l'entrée de la plage. Étroitement liée au Débarquement, elle en est son véritable symbole. Visitable uniquement sur rendez-vous. Cette villa, bien dans le style de l'architecture balnéaire néo-normande, avec sa toiture rappelant les couvertures de chaume et ses faux colombages, fut édifiée en 1928 en bordure de mer, sur la toute récente digue, à l'entrée de la plage pour le compte de Léon Enault, directeur des grands magasins du Louvre, puis de l'Hôtel Crillon, place de la Concorde et de l'Hôtel Terminus, gare Saint-Lazare à Paris. 6 juin, le Jour J Il est 7 heures 15, le Queen's Own Riffle of Canada débarque devant Bernières, avec pour mission de réduire la casemate de La Cassine. A 8 heures 05, ses hommes sont sur le rivage. L'état de la mer empêchant le débarquement de l'artillerie et du matériel lourd, ils subissent de très lourdes pertes. Plus d'une centaine de morts et de blessés. Néanmoins ils réduisent au silence la casemate de la Cassine, investissent l’Étrille et Les Goélands d'où ils délogent à la grenade plusieurs soldats allemands réfugiés dans les caves. Ceux-ci sont aussitôt fait prisonniers dans la cour sud, puis emmenés peu de temps après sur la plage où les survivants du Queen's Own, rejoints par les hommes du régiment de la Chaudière, regroupent les prisonniers allemands. La maison va être alors occupée par l'amiral anglais Cooper qui, jusqu'en septembre 1944, en fait son Q.G., ayant la lourde tâche de coordonner toutes les opérations de ravitaillement des troupes alliées progressant à l’intérieur du pays. En effet, une noria de péniches à fond plat arrive chaque jour d'Angleterre et débarque son chargement sur la plage de Bernières pour repartir à la marée suivante. Ainsi L'Etrille et les Goélands, certainement première maison libérée sur le sol français, est entrée dans l'histoire. Elle figure sur nombre de photos et de documents cinématographiques pris le Jour J par les correspondants de guerre tant canadiens qu'anglais, diffusés aux premières heures de la Libération -elle apparaît même sur un timbre canadien émis le 7 novembre 1994 ! Depuis, elle est devenue le véritable symbole du Débarquement tant pour les bernièrais que pour nos amis canadiens et anglais. Et chaque année, L’Étrille leur est largement ouverte par la famille Hoffer. Nombreux sont les liens d'amitié tissés avec les Vétérans et leur famille qui voient en cette Famous House, la Maison du Canada. Aujourd'hui la partie gauche est gérée par l'association " la Maison des Canadiens" qui propose des visites guidées à l'année, gratuite et sur réservation par mail. Et la partie droite de la maison est gérée par la mairie qui proposera des expositions.

Cet ancien hôtel "Belle-Plage" est investi le 5 juin 1944 par les correspondants de guerre qui transmettent au monde les premières informations civiles sur le Débarquement.

Le Centre Juno Beach est le seul musée canadien sur les plages du Débarquement. Le Centre présente l'effort de guerre civil et militaire au Canada et sur les différents fronts durant la Seconde Guerre mondiale. Ce lieu de mémoire rend hommage aux 45 000 Canadiens qui ont perdu la vie pendant la guerre dont 5 500 au cours de la Bataille de Normandie et 381 le Jour J. Le Centre Juno Beach est également une fenêtre ouverte sur le Canada d'aujourd'hui. Parcours jeune public « Explore Juno » à découvrir en famille. Accueil par de jeunes guides canadiens. Durée moyenne de la visite : 1h30. Exposition temporaire « A la hauteur du défi, l’Aviation royale du Canada pendant la Seconde Guerre mondiale ». Durée : 45 mn. Visite guidée avec un(e) guide canadien(ne) de la plage et ses vestiges du Mur de l'Atlantique d'avril à octobre. Le Centre Juno Beach est engagé pour la mémoire et le développement durable .