PR 27 - Les Roches Grandes

Plan d'eau de 7 hectares qui permet de faire une balade accessible à tous et reposante.

À cheval entre les départements de la Corrèze et du Cantal, les gorges de la Haute-Dordogne sont sans aucun doute un des espaces naturels les plus remarquables de l’Auvergne et de la Nouvelle-Aquitaine.Elles ont été creusées par la rivière Dordogne qui prend sa source dans le massif du Sancy, à la rencontre de deux cours d’eau : la Dore et la Dogne.Les gorges de la Haute-Dordogne et, plus généralement, tout le bassin de la Dordogne, bénéficient d’une reconnaissance internationale par l’UNESCO au titre de réserve de biosphère. Les gorges abritent des espèces faunistiques et floristiques rares et protégées, notamment des populations de rapaces nicheurs dont certaines sont migratrices : aigle botté, milan royal et circaète Jean-le-Blanc en sont sans doute des plus représentatives. Itinérance dans les gorges : À travers son itinéraire de grande randonnée, l’Association La Dordogne de Villages en Barrages vous invite à découvrir des sentiers à couper le souffle. Avec L’itinérêve, mêlant nature et industrie, vous remontez le temps en découvrant les impressionnants barrages qui jalonnent la rivière. Cet itinéraire s’adresse à de bons marcheurs car il s’étend au total sur plus de 460 km et présente parfois d’importants dénivelés à gravir. Si vous souhaitez découvrir les sentiers sur une plus courte distance opter pour les boucles, celle de Bort-les-Orgues (84 km 2500 m D+) ou celle de Vernéjoux (83 km 2000 m D+) par exemple. Randonnée dans les gorges : Un sentier de petite randonnée (10,6 km) permet d’apprécier une partie des gorges au départ de Champagnac : PR25 Le pont de Vernéjoux. Autres activités dans les gorges : Une base nautique est installée à Roche-le-Peyroux en Corrèze, elle permet de profiter du calme des gorges. Vous pouvez vous rendre au creux des gorges depuis le site du Mentier (Saint-Pierre) et le pont de Vernéjoux (Champagnac), des points de vue sont également aménagés en Corrèze : le site de Saint Nazaire ou le belvédère de Gratte Bruyère. Un point de vue est aménagé sur le barrage de Marèges, suivre les panneaux "site remarquable" depuis le bourg. Les gorges sont également visibles depuis le point de vue des roches grandes.

Vue panoramique sur le barrage de Marèges, les gorges de la Dordogne, le lac de Saint-Pierre, les orgues de Bort-les-Orgues, les Monts Dore et les monts du Cantal. Sur place, table d’orientation et table de pique-nique.Le site des roches grandes est situé sur le puy de Collange. Accessible en suivant le balisage bleu depuis le lac de Saint-Pierre (Randonnée PR27).

Marèges est le premier des grands ouvrages à avoir été édifié sur la Dordogne. Le point de vue est accessible depuis le bourg de Saint-Pierre (suivre panneautage : site remarquable). Attention le dénivelé est important !Lors de sa construction, le complexe hydroélectrique doit permettre à la fois d'électrifier les lignes de chemin de fer et d’alimenter l’industrie parisienne. Au sortir de la première guerre mondiale, l’hydroélectricité est l’énergie d’avenir, des lignes à haute tension sont construites entre Marèges et la capitale, c’est le début de l’industrie hydroélectrique de la vallée de la Dordogne. Mis en eau en 1935, l’ouvrage est surnommé le barrage de l‘innovation, plusieurs nouveautés feront date dans la construction des autres grands barrages dans le monde. La voûte du barrage de Marèges, imaginée par l’ingénieur mondialement renommé André Coyne, est spectaculaire. Il s’agit d’un ouvrage en forme d’arc qui reporte la poussée de l’eau du réservoir sur les flancs de la vallée, ceci permet de concevoir des voûtes plus fines et donc d’économiser du béton. Marèges est le premier barrage double voûte d'Europe ! La second innovation spectaculaire est la construction d’un évacuateur de crue en forme de saut à ski, c'est le premier ouvrage au monde à être équipé de ce type d’évacuation de crue qui laisse échapper jusqu’à 700 m3 d’eau par seconde permettant d'évacuer rapidement le trop-plein d’eau et de réduire l’impact de l’eau en aval.