Ce circuit vous fera traverser les paysages contrastés de vastes étendues agricoles et de terrains boisés. À mi-chemin, l'élégant château de Waleffe - Saint-Pierre; édifice classé patrimoine exceptionnel, vous émerveillera. Cet itinéraire lie 8 châteaux de styles variés, situés dans un cadre remarquable.
Dans le plus pur style classique, le château de Waleffe est classé patrimoine exceptionnel de Wallonie. La décoration intérieure et le mobilier, classés eux aussi, s'inspirent du goût du 17e siècle. Propriété de la famille de Potesta depuis treize générations, le site est l'endroit idéal pour vivre la vie de château le temps d'une visite. Le parc actuel du château a été réaménagé au 19e siècle à l'emplacement des magnifiques jardins à la française du 18e siècle. Une charmille bicentenaire et une allée de tilleul sont les dernières traces de ce parc. La cour d'honneur est occupée par un large parterre de verdure, ponctuée de six pyramides d'if et de deux corbeilles d'annuelles en triangle sur pointe se faisant face.
Riche en arbre séculaires (chênes, hêtres, platanes, marronniers, ormes, bouleaux, peupliers). Le parc est arrosé par les eaux de Wachnet.
Cet ensemble seigneurial et ecclésial a son histoire liée à la famille du Comte de Berloz, aristocrate du Pays de Liège. L'ensemble fut plusieurs fois détruit et incendié notamment lors de la guerre des Awans et des Waroux au Moyen Âge ainsi qu’au XVIIe siècle. Il garde cependant la topographie d'origine d'une seigneurie rurale laïque de Hesbaye. Intégré dans un remarquable ensemble formé par l'église Saint-Lambert, le presbytère et la ferme castrale, le château était autrefois entouré d'un vaste parc agrémenté par un étang, lui-même alimenté par la Mule. La ferme castrale est un important quadrilatère élevé au XVIIe siècle. Elle a subi de nombreux remaniements, mais elle reste, par sa forme en carré, sa cour pavée, son porche et sa grange monumentale, un exemple typique de ferme hesbignonne. Sa tour colombier au milieu de la cour est tout à fait unique.
Situé un peu en retrait de la rue principale, l'ensemble du moulin seigneurial et de ses dépendances a été construit par le seigneur de Hollogne, Godefroid de Seraing, en 1646 sur le cours du Geer. Aujourd'hui son nouveau propriétaire, l'architecte Pierre Lorenzi, lui a assigné une nouvelle affectation. D'abord, les bâtiments ont été restaurés en 2006 et 2007. Ensuite, c'est tout naturellement vers la production d'électricité verte que la réhabilitation de la roue a été envisagée. Deux gîtes y ont également été aménagés.
Le château d’Hollogne-sur-Geer, en ruine, est entouré par une prairie, une réserve naturelle et quelques boisements. Les cicatrices témoignent de nombreuses batailles auxquelles le château a dû faire face. Au 14e siècle, trois proches du seigneur de Harduémont ont été égorgés car il faisait partie de l’opposition lors de la guerre des Awans et des Waroux, guerre la plus connue en région hesbignonne. Il ne reste que 3 vestiges du château: 1. La muraille en moellons de grès du 16ième siècle. 2. La tour de garde en calcaire du 17ième siècle. 3. Une dépendance dans le parc du 18ième siècle. L’ensemble historique d’Hollogne a gardé des vestiges de sa ferme, de son moulin à eau et abrite l’un des plus vieux édifices de la région, l’église Saint-Brice du 13e siècle. Si vous continuez la rue du Centre, sur votre gauche, vous pourrez découvrir ces éléments.
L'église Saint-Lambert aux mains des moniales d'Antheit depuis le Moyen Âge a bénéficié de la campagne de reconstruction des abbesses de cette abbaye au XVIIIe siècle. Son cimetière était emmuraillé. C'est cette dernière abbaye qui nommait le curé du village chargé du culte et de l'entretien de l'édifice dédié à saint Lambert. Cette église ne fut paroissiale qu'en 1237 et dépendait autrefois de Waleffe-Saint-Georges.
Cette résidence seigneuriale appartint au seigneur du village qui, sous l'Ancien Régime, ne détenait des droits que sur ses propres propriétés et n'exerçait aucun droit sur les villageois, si ce n'est des droits de police. Les bâtiments comportent un noyau assez ancien du 17e siècle qui fut fortement remanié en deux étapes au 18e siècle. Quelques dépendances ont également été élevées dans cet ensemble clôturé par des murs de briques, de grès et de calcaire.
Cette tour-colombier fortifiée, construite en 1625 par les époux Mollin-Menjoye constituait une petite forteresse destinée à protéger la population locale lors du passage des troupes.
19e siècle. Sous deux tilleuls centenaires à l'angle de deux routes.
A l'origine chapelle privée de la famille de Sélys, l'église Saint-Michel devint temple paroissial en 1928. La nef, probablement du 18e siècle, fut alors agrandie d'un transept, d'un choeur et d'un clocher en façade. L'ensemble mêle harmonieusement la brique, le calcaire et le tuffeau, sur un soubassement en moellons de grès.
Cette butte artificielle est le vestige d’une motte castrale, la toute première forme de château. Le donjon en bois appelé « la Tour de Faimes » était élevé sur cette motte et culminait à 17 mètres de haut. Au 13e siècle, elle est remplacée par un donjon en pierre, matériau plus résistant. Le monument était accessible par un chemin zigzaguant. Celles provient du latin « silva » signifiant la forêt. En effet, le hameau comme beaucoup d’autres dans la région ont subi un défrichage intensif.
Fin 18e siècle. Petit édifice de plan carré en briques.
Implanté au milieu de l'openfield hesbignon, le hameau de Saives tranche par son environnement et la qualité de son architecture. Rares sont les ensembles architecturaux atteignant un tel degré d'homogénéité et de style. Cette architecture nous la devons au 18e siècle et sans doute au courant des « Lumières ». Saives est un ensemble exceptionnel rehaussé également par un environnement de qualité composé de vergers de hautes tiges, de prairies, de frondaisons et des magnifiques parcs des deux châteaux fermes. L'ensemble architectural est ici principalement composé d'une magnifique chapelle ainsi que de deux châteaux fermes. La chapelle et le site dont elle fait partie sont classés depuis 1977.
Dédiée à Notre-Dame et à saint Denis, la chapelle remonte à la fin du Moyen Âge : en 1477, il est fait mention d’un prêtre attaché à la chapelle de Saives. Cette chapelle est dévastée à plusieurs reprises au cours des siècles. En 1672, lors des conflits de la fin du 17e siècle, elle est incendiée et totalement détruite. En 1754, Lambert Walthère van den Steen, abbé d'Amay, la reconstruit complètement. Une pierre placée au-dessus du portail d'entrée en atteste encore aujourd'hui. La chapelle et le site dont elle fait partie sont classés depuis 1977.
L'ensemble du château-ferme forme un imposant quadrilatère en briques et en calcaire composé d'une exploitation agricole et d'un logis seigneurial autour d'une cour centrale. A l'entrée de la propriété, se dresse une remarquable tour de garde cylindrique en briques, percée de meurtrières et coiffée d'une couverture conique.
A côté du château seigneurial de Saives, le château Pecsten prend aussi des allures de château-ferme fortifié avec ses bâtiments disposés autour d'une cour. Cet ensemble en briques, calcaires et grès remonte au 18e siècle mais a subi plus de remaniements au 19e siècle comme la construction de sa grange en large ou la réfection du portail d'entrée. On épinglera un corps de logis s'élevant sur deux niveaux de cinq travées et agrandi de deux travées ainsi que des bâtiments plus anciens, du 17e siècle, servant de chartils et d'étables. Ces dernières seront transformées en conciergerie plus tard. Dans le parc, plusieurs arbres sont remarquables. Un petit pavillon néoclassique dont quatre colonnes toscanes soutiennent la toiture à la Mansart s'intègre parfaitement à l'ensemble.
Le château de Longchamps est une des plus belles demeures Empire de Wallonie. Elle fut construite au début du 19e siècle. Le bâtiment principal, en briques enduites de calcaire, se dresse au fond de la cour d'honneur. Accolé à la façade latérale, remarquons le pavillon rappelant "la tente de Napoléon". La porte centrale, datée 1720, est surmontée des armoiries de Sélys et Fabritius. En empruntant, la rue Noé Jacques, vous aurez une vue sur une partie du parc.
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