Sentier a p'Art

Église abbatiale du XIVe siècle, bâtie sur un oratoire du Ve siècle créé par Cérats devenu patron de Simorre.Cette église était reliée à l'abbaye bénédictine aujourd'hui totalement disparue. Construite sur une forme de croix latine, elle possède, à la croisée de la nef et du transept, une tour octogonale qui aurait du être un clocher à l'instar de la cathédrale de Lombez. La nef n'a que deux travées et demi, terminée par un mur de pierre. La quasi totalité de l'édifice est en brique rose. Les vitraux sont remarquables par leur ancienneté, leurs couleurs et leurs dessins(XIVe, XVe, XVIe). Les stalles du XVIe ont de très beaux et émouvants détails sculptés, en particulier aux jouées. Dans le sacraire, qui sert actuellement de sacristie, ont été, lors de travaux de restauration, découvertes en 1964 de très belles peintures murales du XIVe siècle . On peut aujourd'hui y admirer de nombreux objets du culte, simples ou fastueux du XVIIe, XVIIIe siècle. 4 statues sont à admirer : piéta en bois du début VIIIe, piéta en pierre du VIIe, la statue de St Cérats du XVe et une croix de procession du XIVe siècle. Au XIXe siècle, Violet le Duc entreprend la restauration de l'édifice modifiant son aspect extérieur qui s'est transformé en église fortifiée. Des visites guidées sont proposées pendant la saison estivale. N’hésitez pas à consulter l’agenda pour connaître les dates !

Le potager du restaurant Le Bouche à Oreille se visite, pour le grand plaisir de petits et grands !Le Bouche à Oreille ("BAO" pour les habitués) est une SCIC, structure à but non lucratif, réunissant plus de 120 coopérateurs autour de 4 collèges : 1- L’alimentation, du potager à l’assiette. 2- La culture et l’éducation populaire. 3- Le développement des initiatives économiques locales. 4- Ethique et transmission qui anime la démocratie du projet. En complément de succulents repas et d'animations culturelles toute l'année, Le Bouche à Oreille, a créé son propose potager dans le village de Simorre. Situé le long des circuits de randonnée, le potager est en accès libre et permet de découvrir les nombreux légumes, aromates divers et variés, et fleurs comestibles cultivés avec soin pour être sublimés dans les menus que propose sa cheffe Séverine. Le potager est accessible par quelques marches en bois depuis un sentier et permet à tous le curieux de s'y promener. Les noms et variétés des plants sont mentionnés sur de petites ardoises qui révèlent parfois des surprises. Prenez le temps sur place, des chaises et tables en bois ont été installées pour se reposer, pique-niquer, discuter, observer les grenouilles ou admirer les portraits des femmes potagères ! Le projet "Structure artistique à utilité potagère" est né d'une envie du collectif « Alimentation » du BAO d'amener l'art au sein du « potager de village ». L'idée n'était pas juste de mettre les jardiniers, villageois, visiteurs, en contact avec des ½uvres artistiques, mais que celles-ci soient le vecteur de questionnements et d'interrogations sur l'environnement qui les accueille : le potager. Scénographe de formation, le travail artistique de Coline Vergez se pose toujours comment témoin de l'environnement dans lequel il s'inscrit. Elle cherche à le mettre en valeur et à l'interroger tout en intégrant ses pièces au sein de celui-ci. Ainsi les ½uvres s'insèrent dans une logique d'harmonie des matériaux, dans des images qui font sens et/ou dans leurs utilités. La première oeuvre "Un petit coin de cuisine ou...les coulisses de la vie" fait partie d'un concept global qui verra d'autres installations naître dans le même esprit. Coline Vergez a également réalisé une installation au c½ur du village et, en 2019 le "Sentier à p'Art" parcours pédestre de 4km composé de 5 oeuvres sur le principe de Land'Art, au départ de Simorre. Pour vous rendre au potager, demandez votre chemin au Bouche à Oreille sur la place du village, ou depuis le parking du Foirail, suivez les chemins de randonnées balisés et le fléchage artistique du Sentier à p'Art pour trouver le potager (à 100m sur votre gauche).

Ce projet artistique est né d'une envie du collectif « Alimentation » de la société coopérative du Bouche A Oreille, d'amener l'art au sein du « potager de village ».L'idée n'était pas juste de mettre les jardiniers, villageois, visiteurs, en contact avec des ½uvres artistiques, mais que celles-ci soient le vecteur de questionnements et d'interrogations sur l'environnement qui les accueille : le potager. Le travail artistique de Coline Vergez, scénographe, se pose toujours comme témoin de l'environnement dans lequel il s'inscrit. Elle cherche à le mettre en valeur et à l'interroger tout en intégrant ses pièces au sein de celui-ci. Ainsi les ½uvres s'insèrent dans une logique d'harmonie des matériaux, dans des images qui font sens et/ou dans leurs utilités. Elle a créé une première oeuvre "MMMMH!" dans le village de Simorre, ainsi que 5 ½uvres qui composent le Sentier à p'Art - un parcours pédestre de 4km au départ de Simorre sur le principe de Land'Art. "Dans le cadre de ce projet, je souhaite rester fidèle à cette manière de travailler et proposer des ½uvres qui s'intègrent pleinement à l'intention du potager ; qui respectent son geste, le révèlent et le servent. Ma démarche artistique se veut accessible à tous, dans un langage lisible et clair, non cloisonnant. Je souhaite m'adresser à tous et que mon travail parle à tous." Un petit coin de cuisine ou...les coulisses de la vie. Cette première ½uvre, installée en Mai 2020, met en valeur un élément central de la cuisine qui joue un rôle aussi essentiel dans la transformation des aliments que dans celle des personnes qui y évoluent : sa table. "Je l'ai choisie pour tout ce qu'elle représente de plus basique dans sa fonction. Elle est le coeur de la cuisine, le lieu de coupe et découpe, d'ecossage, de triage, de nettoyage, de pesage, de pressage... Ce lieu où l'aliment devient repas. Mais également ce petit coin où l'humain se révèle seul ou à l'autre. J'aime l'idée qu'à lui seul un bord de table de cuisine ait pu voir des amours naître, des secrets culinaires ou de famille se passer, des êtres se déchirer, des grandes décisions se prendre, des projets se créer, des enfants grandir, des envies se partager... Aussi anodin soit-il, ce petit coin de table travaille le(s) vivant(s), le(s) transforme et le(s) fait évoluer." Son échelle a été agrandie dans le but d'exacerber son importance, mais également d'en faire une structure utile au potager. Chaise comme table peuvent accueillir grimpants et cucurbitacées, leurs hauteurs permettent au jardinier de cueillir les fruits avec aisances tout en créant un petit coin d'ombre l'été. L'hiver la table s'habille de bandes de lainage teintes grâce aux plantes du potager ou cueillies à proximité. Structures artistiques à utilité potagère. L'œuvre "Un petit coin de cuisine ou...les coulisses de la vie" fait partie d'un concept global qui verra d'autres installations naître dans le même esprit. L'idée est que chaque installation artistique soit composée de trois éléments essentiels : qu'elle provoque le questionnement, qu'elle soit utile et qu'elle soit lisible. Ces éléments seront développés de manières différentes en fonction de chaque pièce. Dans ce cadre, le travail de Coline interrogera ce qui n'est pas visible à l'oeil nu : la finalité du maraîchage (à quelle fin cultivons-nous, comment transformons-nous ce qui y pousse, quel est le devenir de ce que nous y créons ? etc.) ou mettra en valeur les acteurs invisibles mais combien essentiels à la vie du potager (son microcosme : ver de terre, scarabée, lucane, libellule...) Les ½uvres auront toutes une réelle fonction au sein du jardin, que ce soit dans le processus de jardinage, dans l'apport d'aménagement pour la faune ou la flore indigène ou dans l'amélioration des espaces de vie des jardiniers ou des visiteurs. Ce travail s'adressera à un public non-averti et se voudra parlant à tous. Chaque personne interprétera les ½uvres de façon personnelle en fonction de ce qu'il est et de son bagage artistique, mais les créations utiliseront un langage visuel très direct et clair. Pour faciliter cela, l'humour et le paradoxe seront utilisés dans le but de démystifier l'art et de le rendre abordable à tous.

Charmant village, avec son église fortifiée, sa vieille halle centrale, son musée, ses maisons à colombages et à encorbellements, son foirail et placettes ombragées qui invitent à la visite. Simorre surprend et émerveille.L’atmosphère de ce petit village est agréable, autant que les nuits musicales et conviviales sur la place en face du Bouche à Oreille. Un peu d’Histoire : Le village aux ruelles pittoresques étonne en particulier par son impressionnante église fortifiée qui surgit entre les toits des maisons et qui donne l’impression de faire un voyage au c½ur du moyen âge. Après un incendie dévastateur en 1141, le village, anciennement capitale de l’Astarac, est reconstruit tout autour de l’abbaye et l’ensemble se fortifie au XIIe siècle. Pour résister au Comte d’Astarac, les abbés améliorent sans cesse leur abbaye qui sera dotée d’un cloître, d’un clocher octogonal puis allongée a l’ouest. L’Eglise Abbatiale, joyaux architectural : Un chef d'½uvre de la brique égaré dans l'Astarac de la pierre. Dédiée à Notre Dame, elle fut élevée sur l'emplacement de l'église précédente qui s'étendait peut-être davantage vers l'ouest car des travaux effectués en 1900 mirent au jour des restes de construction dans le prolongement de la nef actuelle. D'importants travaux de restauration furent effectués entre 1844 et 1858 sous la direction de Viollet-le-Duc. La toiture, qui portait sur les murs fut abaissée de façon à reposer directement sur les voûtes et un crénelage fut établi autour de l'édifice. "Simorre, commune slow et engagée ! Elle appartient au réseau du label national Cittaslow"