Le premier édifice fut construit en 1152 par le seigneur du Plessis-Macé qui, avant de partir en croisade, suggéra aux religieux augustins de l’abbaye de la Roë de s’installer à Saint Georges.
Il dota largement l’établissement et l’église abbatiale fut consacrée en 1180 par l’évêque d’Angers, Raoul de
Beaumont.
Cette abbaye fut très prospère jusqu’en 1444, avant d’être incendiée par les Anglais, puis mise à sac et brûlée par l’armée française de Charles VIII en 1486.
Les bâtiments conventuels et l’abbatiale furent reconstruits aux alentours de 1691, peut-être par Hardouin-Mansart, ou inspiré par ce dernier, qui travaillait à l’époque au château de Serrant.
En 1790, l’abbaye n’abritait plus que quatre religieuses et un prieur. A l’origine, elle comprenait un grand
corps de bâtiments de 130 pieds de long et 30 de large, soit environ 45 m sur 10.
La façade comprenait un corps avancé « en impériale », qui fut détruit au moment de la construction de
l’ancienne mairie. Il n’y avait pas d’entrée directe sur la façade nord, mais une vaste antichambre. Celle-ci
donnait accès à deux portes situées de part et d’autre du vestibule où se trouve le grand escalier, dont la rampe en fer forgé de la fin du XVIIème siècle est classée. Le péristyle et l’entrée actuelle dans le bâtiment furent, par nécessité, construits en 1970.
Au siècle dernier, la partie ouest de l’abbaye fut tour à tour mairie, justice de paix et presbytère. Quant à la partie est, elle servit de maison de vieillards et de logements particuliers.
La municipalité fit l’acquisition de l’ensemble en 1957.
Juste en face de vous, vous pouvez découvrir l’église Saint Georges dont l’entrée se situe de l’autre côté du bâtiment.