Comme de nombreux artistes Jean-Antoine Injalbert affectionne les sujets mythologiques. La Bacchante, prêtresse de Bacchus, dieu du vin, est une thématique chère à Béziers, qui construit sa fortune à la fin du XIXe siècle grâce à la viticulture.
Il existe différentes versions de la Bacchante au biniou.
Sur la place des Bons Amis, le personnage est traité sous forme de terme : la partie inférieure du corps du personnage est enfermée dans une gaine de pierre dont seuls les pieds dépassent. Destinée initialement à orner le jardin du sculpteur, rue Arago à Paris, l'oeuvre a été installée, en 1978, à son emplacement actuel.
Une deuxième bacchante est visible dans un des salons du premier étage de l'Hôtel Fayet. La sculpture réalisée en terre cuite montre le personnage perché sur un rocher. D'autres esquisses en terre cuite ont été réalisées par le maître en vue de l'œuvre définitive réalisée en marbre en 1903 et achetée par l'État, qui se trouve aujourd'hui dans les collections du musée d'Orsay.
Dans le jardin de la villa Antonine, résidence de vacances d'Injalbert, d'autres termes, ayant pour sujets Bacchus, Pan et la Monna Checca, ponctuent les allées.