Sur la place de la Révolution, à quelques pas de la Bacchante au biniou, se trouve une autre oeuvre de Jean-Antoine Injalbert : le Monument à Casimir Péret et aux victimes du coup d'état du 2 décembre 1851. L'ancien maire de Béziers, Casimir Péret a été arrêté et déporté à Cayenne en 1851 en tant que chef de l'insurrection républicaine menée contre le coup d'Etat de Napoléon III.
Le monument a été réalisé sur l'initiative d'Antoine Moulin, père de Jean Moulin, qui était alors conseiller radical et président de la section locale de la Ligue des droits de l'homme. Inauguré en 1907, il est initialement installé au centre de la place, avant d'être déplacé en 1978. Ce n'est pas le seul changement que connaît le monument. Composé de trois parties à l'origine, il n'en reste aujourd'hui que deux : la colonne surmontée du buste de Marianne - buste officiel de la République de 1890 à 1933 - et un piédestal sur lequel figure un médaillon représentant le portrait de Casimir Péret. L'allégorie en bronze de la résistance qui s'appuyait au piédestal a disparu fondue sous l'occupation durant la Seconde Guerre Mondiale.
A quelques pas de là, La source vive et La source tarie accueillent les visiteurs à l'entrée de l'hôtel Fabrégat.