Le Gros Ruisseau, qui descend dans les bois de Buzenol en y creusant une profonde vallée, rejoint plus loin la Rouge-Eau pour former le ruisseau de la Neuve Forge (dont l’eau créait la force hydraulique nécessaire au fonctionnement des forges et du fourneau sur le territoire d’Ethe), qui se jette plus loin dans le Ton. Marcel Bourguignon dans "L’Ere du Fer en Luxembourg" rappelle que le Gros Ruisseau était un admirable cours d’eau pour la sidérurgie de Buzenol et qu’il a porté, dans la suite des temps, des noms variés : Ly Moé (1520), Grande fontaine (1656), Gros ruisseau, ruisseau de Platevaux sur les lieux mêmes, mais aussi, en aval et en amont, ruisseau de La Claireau et ruisseau de L’Ange gardien. Vers l’amont, le Gros Ruisseau provient de la confluence entre le ruisseau du Moulin-de-Buzenol et l’Eau-à-Mi-le-Bois, au niveau du Moulin-sous-Buzenol. Comme la rue de Montauban qui le longe, le Gros Ruisseau constitue la limite entre les communes de Virton et d’Etalle.