Vous aurez du mal à le croire mais la potence n’a jamais existé. On n’a pendu personne à cet endroit.
C’était tout simplement un vestige du mur de façade (la courtine) du château situé entre deux tours. Les habitants d’Allègre revendiquent portant le nom de potence.
Après la deuxième guerre mondiale, la potence s’est en partie effondrée. Les habitants d’Allègre étaient consternés.
Tout le monde prit soin de ces éléments du patrimoine qui furent remis en place en 1952. Cette première consolidation se fit alors avec le renfort d’un savant échafaudage de bois mis en place par l’entreprise Perre du Puy-en-Velay.
En 1976, l’architecte des Bâtiments de France décela des fissures inquiétantes dans chaque tour sur la face nord.
C’est en 1979, que les travaux de consolidation entrèrent dans une phase active. L’entreprise Flauraud était à pied d’œuvre. L’échafaudage métallique était moins impressionnant que celui de 1952, mais La potence fut sauvée.