Les journées de travail duraient de 10 à 12 h.
Les chevaux étaient nourris principalement d'ajonc haché, de betteraves coupés au couteau et d'un peu de foin.
Dans les fermes, on semait en particulier de l'avoine, du seigle et du blé noir dans les terres pauvres. Au bout d'une quinzaine d'années, les fougères commençaient à prendre le dessus. Le sol était épuisé, il fallait le refaire.
Les pieds d'ajonc étaient coupés à la faucille et étaient utilisés comme bois de chauffage. Puis, avec un attelage de 6 chevaux et un araire spécial, les racines étaient coupées. Les champs étaient refaits au mois de mars et on laissait la terre pourrir un bon mois. La herse passée, les souches et les cailloux étaient ramassés.
Dans les petites fermes qui ne disposaient pas de chevaux, la terre était défoncée avec une large tranche.