Vous êtes au pied de la cascade de tuf.
Le tuf calcaire, appelé aussi travertin, résulte de l’accumulation de dépôts de calcaire par la cascade. En se déposant, le calcaire piège la végétation qui, en se décomposant, contribue à la formation d’une roche très particulière, pleine d’alvéoles : le tuf.
Autrement dit, le rocher sur lequel s’écoule l’eau de la cascade est formé... par la cascade elle même.
L’eau de pluie s’infiltre dans le massif montagneux de l’Andran qui domine le parc. Elle circule au cœur de cet énorme réservoir rocheux durant environ un an et demi. Au cours de cette période, elle se charge en calcaire, avant de ressortir à l’air libre quelques dizaines de mètres en amont de la cascade. Le bouillonnement provoqué par la chute, ainsi que le contact avec la végétation de mousses, provoque le départ du gaz carbonique. Le calcaire précipite alors et devient solide. Plusieurs centaines d’années ont été nécessaires pour former le tuf de cet énorme bloc qui vous surplombe.
Tous les murs ici ont été bâtis avec cette roche. Vous le vérifierez facilement.
Suivez le sentier, jusqu’au Musée. Prochain commentaire au niveau du Belvédère.