Jusqu’en 2015 se trouvait ici un hangar construit à l’origine comme une simple halle métallique vers 1885 (architecte Dubreuil). Pour autant le bâtiment conservait son ossature métallique caractéristique des années Eiffel. La Métropole a choisi de ne pas réhabiliter ce bâtiment mais de bâtir à sa place ce grand ensemble livré en juillet 2017.
Au lieu de louer de nombreux locaux à travers le territoire (surtout à Rouen), la Métropole a passé commande d’un bâtiment contemporain pour accueillir les bureaux de 320 agents.
La physionomie du bâtiment peut surprendre. Avant même sa forme, c’est son épiderme qui marque l’œil. L’architecte a installé des sortes de volets de verre irisé changeant à la lumière du jour et selon l’angle d’observation. La façade côté Seine est ainsi rose et jaune. Côté Sud, le bleu et le vert dominent. L’idée serait de traiter de façon contemporaine le lien entre Rouen et l’impressionnisme.
La forme rappelle quant à elle deux navires qui se croiseraient : on est ici entre mer et fleuve.
Elément d’importance pour un quartier durable : le bâtiment est labellisé Passivhauss, ce qui signifie qu’il produit autant d’énergie qu’il en consomme. Plus exactement il en produira plus (Label Bepos). Pour ce faire, 2000 m² de panneaux photovoltaïques sont placés sur le toit et la façade Sud. Les volets au sud permettent théoriquement de limiter la chaleur en été, l’isolation a été soignée.
Maître d’ouvrage : Métropole Rouen Normandie
Maître d’œuvre : Architecte Jacques Ferrier