Le franchissement de l’Epte au lieu-dit « le Pont de Coq» est ancien. Un gué, d’origine médiévale, permettait de franchir la rivière. Vers 1620–1640, la construction d’un axe routier Paris-Dieppe est envisagée avec pour objectifs de se rendre le plus rapidement à la mer depuis la capitale, d’établir des chaussées viables et fréquentables en toute saison.Cette route avait, avant tout, un usage militaire permettant aux troupes de se rendre rapidement dans le port de Dieppe, où stationnait une partie de la flotte royale. Pendant tout le XVIIe siècle, cette chaussée constitue également un axe commercial primordial permettant d’alimenter la capitale en denrées alimentaires. Par ailleurs, la renommée grandissante des eaux thermales de Forges-les-Eaux incite la cour à se déplacer dans le Pays de Bray.
Louis XIII, la reine, le cardinal de Richelieu y prendront les eaux en juin 1633. À partir de 1738, une nouvelle route pavée est construite en parallèle de la route du pont de Coq : la Route royale de Gournay-en-Bray à Forges-les-Eaux.
L’usage du pont de Coq et de sa route diminue. A la construction de la ligne de chemin de fer Paris-Dieppe au XIXème siècle, l’axe historique médiéval est abandonné. La route du pont de Coq est déclassée pour devenir chemin vicinal. Quant à l’origine de son nom, vous aurez tout le loisir lors d’une pause sur votre parcours de découvrir cette histoire sur place grâce aux aménagements réalisés.