Cité médiévale et Renaissance, Nérac est bâtie sur les terres d'une villa gallo-romaine dont on peut encore apercevoir quelques mosaïques dans le Parc de la Garenne et à la Mairie. Sous-Préfecture de Lot-et-Garonne à deux pas d'Agen, la petite ville, s'étend dans la vallée de Baïse, petite rivière navigable qui lui donne tout son charme.
À découvrir depuis l'esplanade de l'église Saint-Nicolas ou du Petit Nérac : le port, les Tanneries, le Vieux Pont, le Château d'Henri IV, la Maison des Conférences et beaucoup d'autres sites au fil des rues.
Nérac, capitale du bien vivre
Nérac, pays de gastronomie, a la saveur du melon, le parfum du cèpe, le fumet du salmis de palombe, le fondant du foie gras. Dans la fraîcheur des ruelles médiévales, sous les toits baignés d'un soleil aux accents italiens, les portes s'ouvrent, accueillantes, véritable patrimoine local.
Nérac, l'Athènes gasconne de la Renaissance Nérac est une ancienne villa gallo-romaine comme en témoignent les nombreuses mosaïques trouvées notamment dans le Parc de la Garenne.
De Marguerite à Margot
1530 : Marguerite de Valois (1492-1549), née à Angoulême, sœur de François Ier, se fixe à Nérac après son mariage avec Henri II, roi de Navarre. Elle est plus connue sous le nom de Marguerite d'Angoulême ou de Navarre. Elle fit de Nérac une académie et accueillit les proscrits : Lefèvre d'Etaples, Célment Marot et vraisemblablement Calvin. Elle écrit l'"Heptaméron". Vif rayonnement de la cour humaniste...
1548 : Jeanne d'Albret, fille d'Henri II et de Marguerite, épouse Antoine de Bourbon. Leur fils, le Prince Henri, naît en 1553 à Pau. Après son veuvage, Jeanne d'Albret fait de fréquents séjours à Nérac avec ses deux enfants, Henri et Catherine. Le prince se familiarise à Nérac. Jeanne d'Albret meurt en 1572.
1572 : Henri est devenu un beau jeune homme. Il a épousé, peu après la mort de Jeanne, la fille du roi de France Henri II et de Catherine de Médicis, la deuxième Marguerite de Valois, plus connue sous le nom de Reine Margot, qui viendra à Nérac pour la première fois en 1578.
Sous le règne de Marguerite d'Angoulême, Nérac est un asile plus doux que la liberté. Nérac fut d'abord, sous le règne de Marguerite d'Angoulême une capitale de l'Esprit, un foyer culturel et spirituel, accueillant notamment Clément Marot, qui y trouve "un asile plus doux que la liberté" et Calvin qui y fait étape avant de rejoindre Genève. Puis sous le règne de sa fille, Jeanne d'Albret, elle devient une capitale du protestantisme. Avec Henri de Navarre, futur Henri IV, Nérac devient une véritable capitale politique. II retrouve en août 1576 le château de son enfance et pendant six ans, il vivra entouré d'une cour d'intellectuels et d'écrivains (Agrippa d'Aubigné, Duplessis, Ravignan), de diplomates et de chevaliers dans une ambiance de fête où se mêlent joie de la table, chasse, musique et comédie italienne. Pendant que son épouse, la reine Margot, fait aménager en promenade le parc de la Garenne, s'affirme le futur "Vert Galant" qui séduisit Fleurette, et dont la légende raconte qu'elle est morte d'amour, noyée dans la Baïse. Nérac vit également passer François Ier, Charles IX et Catherine de Médicis, Louis XIII et Louis XIV. Plus récemment, d'autres hôtes illustres ont apprécié la douceur de ce climat d'une verte campagne à l'orée de la forêt landaise parsemée de lacs. Le Baron Haussmann, le plus célèbre préfet de notre histoire y commenca sa carrière. Il reçut George Sand, l'écrivain.
Le Parc de la Garenne : Sur la rive droite de la Baïse, ce parc aménagé par le grand-père d'Henri IV est le plus ancien site classé de la région; Le Parc royal du château Henri IV présente une "allée des 3000 pas", offrant ainsi 2,5 km de promenade à travers chênes centenaires sur les traces de la Reine Margot et des amours d'Henri IV. Fontaines et rives romantiques.