La chapelle Notre-Dame de Foy fut érigée en 1638 par les seigneurs du lieu, Robert de Celles et Anne de La Bourlotte, suite à la guérison de leur fils Thierry, alors âgé de 3 mois. Surplombant la vallée de la Dyle, la chapelle présente une architecture peu fréquente dans la région, inspirée de la Renaissance mosane, ce qui lui vaut une admiration particulière. L’édifice est construit sur un plan octogonal et est flanqué de quatre tourelles sommées d’une flèche hexagonale. Le corps central est surmonté d’un clocheton arborant trois abat-sons superposés ainsi qu’un bulbe portant une croix en fer forgé.
Un ermite vivant à proximité de la chapelle était chargé d’en assurer la garde, l’ouverture et la fermeture, l’entretien et la sonnerie de la cloche. Il participait au service des messes et accueillait les nombreux pèlerins. Le bâtiment qui jouxte la chapelle fut reconstruit en 1750 pour remplacer l’ancien ermitage devenu vétuste. Cet ermitage servit également d’école pour les enfants pauvres de Loupoigne et de Baisy. Ainsi, l’ermite endossait aussi le rôle d’instituteur.
Près de l’entrée de la chapelle se trouve un pilier en briques orné d’une pompe. Il s’agit en réalité d’une des cinq sources miraculeuses du Grand Genappe : la source Saint-Quirin, dont l’eau était puisée pour guérir divers maux, dont les ulcères.
Depuis la drève Notre-Dame de Foy, ne manquez pas la vue imprenable sur l’ancienne sucrerie de Genappe, témoin d’un passé industriel révolu.