Il y a encore 70 ans, il n’y avait ici qu’une métairie isolée composée de deux corps de grands bâtiments encore visibles du chemin. Métairies isolées et villages anciens dits « à gagnerie » composaient autrefois l’occupation humaine du territoire que parcourt ce circuit. Ces deux types d’habitat ont en commun d’être situés en rupture de pente entre le plateau (situé à gauche – altitude 60 à 70 m) et les versants descendant vers le Gesvres ou ses affluents. Ce sont ces versants aux sols légers, sur fonds sableux ou caillouteux, bien égouttés et faciles à travailler qui étaient autrefois cultivés par les métayers, en atelier familial, ou par les villageois de façon communautaire. Les plateaux aux sols froids, lourds, argileux, humides étaient laissés en landes. Jusqu'au 19e siècle ils restèrent des « communs » où chacun pouvait aller couper du bois, ramasser de la litière pour l’étable, faire paître ses vaches et moutons (Jean Bourgeon Historien)