Jusqu’à la Révolution Treillières dépendait de la seigneurie éminente de l’Évêque de Nantes. Les seigneurs locaux lui devaient l’hommage et certains droits féodaux en argent et en nature (comme la vache à l’Évêque due par le seigneur de la Houssaie). L’Évêque avait sur la paroisse un droit de justice (un tribunal) et le droit de moulin (à l’époque il était interdit aux paysans de moudre leurs grains ailleurs que dans les moulins seigneuriaux). Le moulin du Fort L’Évêque se souvient de ce passé féodal. Celui qu’on appelait aussi « moulin des poules » fonctionna jusqu’au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale.(Jean Bourgeon Historien)