La Louinière possède deux manoirs, l’un (que l’on aperçoit sur la gauche) construit au milieu du 19e siècle par le vicomte Edouard Sioc’han de Kersabiec (1800 – 1851) qui trouvait que celui du 15e siècle (que l’on découvre plus loin toujours sur la gauche) n’était plus assez confortable. L’ancien manoir, doté d’une petite tour sur la façade opposée, fut le siège d’une seigneurie avant la Révolution. Au 19e et 20e siècle ses constructions hébergèrent la métairie attachée au nouveau manoir. Devant l’entrée de la cour de cette métairie on peut voir sur le côté droit de la route l’ancienne « boulangerie » de la Louinière où le métayer préparait et cuisait le pain pour le domaine. En quittant La Louinière un petit pont permet de franchir le ruisseau du Gablin. À gauche on aperçoit un chaos rocheux provoqué par l’érosion dans le filon de granulite déjà signalé à La Ménardais et qui court de Vigneux à La Chapelle-sur-Erdre. Les habitants désignaient ces rochers sous le nom de « Palets de Gargantua ».(Jean Bourgeon, historien)