Le lavoir
Le terroir de Puyloubier n’est alimenté que par une seule source, la source Marquet située sur un terrain privé excentré, à 3 km du village. Une première adduction d’eau fut entreprise à partir de 1862, et le propriétaire de la source fut exproprié en 1864. En 1867 les travaux sont terminés et le village est alimenté au moyen de tuyaux de poteries. Mais ceux-ci ne sont pas correctement réalisés, ce qui nécessite leur réfection par de la fonte, cette fois en 1878. Toutes les fontaines installées à Puyloubier seront alimentées à partir de cette extension du réseau d’eau.
Le lavoir a été construit en 1879, grâce notamment à une subvention départementale. Il ne comporte qu’un seul long bassin séparé comme il se doit en deux parties pour le lavage et le rinçage. Il est surmonté d’une longue barre d’égouttage en bois.
A côté du lavoir le puits (d’environ 20 m), fut couvert en 1908. Il fonctionna avec un système de poulie puis avec une pompe, le transformant en fontaine. Son écoulement allait vers le lavoir.
La fontaine de la place Damase Malet
Cette fontaine est l’une des plus anciennes fontaines du village, réalisée en pierre et surmontée d’une enfant versant de l'eau d'une jarre. Elle se trouvait à l'origine sur la place de la République, mais fut remplacée par un nouvel édifice en 1927, ce qui explique son déménagement. La place fut baptisée du nom de Damase Malet, qui était le directeur de l’Ecole Normale d’Aix en Provence.
La fontaine de la place de la République
Jusqu’en 1927, cette place était ornée d’une belle fontaine qui a été ensuite déplacée sur la place Damase Malet pour permettre l’installation d’un nouvel édifice constitué d’un bassin circulaire et d’un piédestal à quatre canons qui est surmonté d’une petite statue.
Lors de la restauration de la place dans les années 2000, la fontaine a repris son emplacement au centre de la place, avec une copie de la statue en fonte représentant un enfant tenant un poisson. Il s’agirait d’une petite fille du village qui aurait posé pour le fondeur marseillais Louis Suc, qui avait une maison à Puyloubier, sur la place qui porte désormais son nom. La fontaine fonctionne en circuit fermé et a été mise en lumière.