Autrefois, une chapelle dédiée à Saint Étienne se trouvait à proximité immédiate du château d’Avin. Elle fut transformée en église en 1756, puis agrandie d’une tour vers 1804, pour accueillir les cloches de l’ancienne église Saint-Lambert d’Atrive, qui venait d’être démolie. En 1906, Maria Claes, épouse du fortuné bourgmestre d’Avin, Jean-Baptiste de Diest, donna une partie de sa grande fortune pour favoriser la construction de la nouvelle église Saint-Étienne, que nous découvrons aujourd’hui. De style néo-gothique, elle possède un long vaisseau avec bas-côtés et transept. Sa tour désaxée à étage polygonal est flanquée d’une tourelle. À l’intérieur, les peintures murales du chœur par Gustave Meunier, le plafond constitué de pavés de terre cuite rouges ornés de peintures décoratives, le mobilier en chêne du début du XXe siècle, les fonts baptismaux en pierre avec couvercle en laiton de 1910 et la variété des vitraux retiennent l’attention du visiteur.
Le presbytère, à droite de l’église, est protégé par des murets surmontés de grilles en fer forgé. Il fut construit en même temps que la nouvelle église, avec les mêmes matériaux et dans le même style néo-gothique.
Situé à gauche de l’église, le bâtiment aujourd’hui dénommé « Clair-Lieu », est daté de 1904. C’était à l’origine un couvent avec dispensaire. Par la suite, il a hébergé une école catholique, puis a été affecté pendant quelques années au noviciat des Pères Croisiers du couvent de Hannut. Cette construction en carré se caractérise par des jeux symétriques de portes et de fenêtres en façade.