La roselière est un milieu très riche qui accueille des espèces liées à ce milieu
particulier. Par exemple, le bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus) trouve sa
place sur les berges couvertes de roseaux. Le crapaud calamite
((Epidalea calamita), typique des terrils peut également être observé.
Les rhizomes des phragmites ou roseaux sont robustes et
envahissent et referment rapidement ce milieu. Les arbustes peuvent alors
s’installer et les espèces typiques disparaitre
C’est pourquoi des gestions du milieu sont organisées. Ces interventions permettent
de rouvrir la roselière et de dégager des eaux libres par curage et fauchage.
La roselière s’est installée sur un bassin à schlamm c'est à dire une sorte de bassin de
décantation édifié durant les travaux de réexploitation pour récupérer le charbon
résiduel de ces terrils (travaux terminés en 2000)
Actuellement, on ne peut plus faire la distinction entre le terril Saint Charles et
celui du Bayemont. Ces deux terrils coniques, au départ distincts, ont été
remodelés en un seul terril que l’itinéraire parcourt.
Longer la roselière par la gauche et accéder au sommet