L’île est cultivée, presque dans sa totalité, depuis le XVIIIe siècle. Jusque dans les années 1960, ce sont essentiellement les femmes qui assuraient la subsistance de l’île, en l’absence des hommes partis en mer pour la pêche. Elles cultivaient de l’orge, du blé, du seigle mais aussi des légumes (pommes de terre, choux, carottes…), soit dans des parcelles bien délimitées par des murets, soit sur des banquettes surélevées permettant de garder leur culture au sec. Les chemins-digues surélevés servaient de cloisonnement pour limiter les submersions marines.