
Ces rues témoignent de l’intense activité de tissage du lin et du chanvre exercée dans la cité du XVIe au XVIIIe siècle. À cette époque, la tradition orale raconte que ce terroir «était fertile en lin et que l’on y faisait le plus beau et le meilleur fil de Bretagne». Les toiles étaient envoyées à Paris, à Rouen et dans les grandes villes du royaume, même en Angleterre et en Espagne.
Les maisons qui bordent ces rues, construites en pierre de taille de granit, étaient probablement celles des marchands, tandis que les ateliers et les maisons de tisserands occupaient le fond de la cour.