La ville, siège d’une vicomté, a longtemps abrité de nombreuses fonctions de justice dont une prison. Tout d’abord située, 5 place des fusillés et des résistants, elle a déménagé, en 1680, au n°9.
Entre Lorient et Brest, les bagnards pouvaient faire halte dans la prison du Faou, avant de gagner Brest, dont le bagne, le deuxième de France après Toulon, pouvait compter trois mille sept cents forçats. Ainsi, les condamnés quittaient la prison de leur juridiction enchaînés jusqu’à deux cents ou trois cents hommes et rejoignaient le bagne le plus proche en charrette ou à pied.