- Ici c’est le monument à la Wallonie. - Oui, pour ce monument, on a pendu la crémaillère aux fêtes de Wallonie de 1953. Ce jour-là, notre dynamique chanteur Maurice Roland a chanté le Chant des Wallons aux gens et aux autorités communales de ce temps-là. - En tout cas, ça montre bien qu’on tient à notre mode de vie et à nos coutumes. - Il faut expliquer aux gens ce qu’on a mis sur le dessus. - Oui D'Jobrette, c’est une louve en bronze d’Alphonse Darville (1910-1990), rapport au nom de notre ville et à son Histoire. On dirait une louve romaine qui vous regarde tout droit, avec ses mamelles pleines de lait qui ressortent. - Mais regarde, là en-dessous, ça nous ressemble ! - Mais c’est nous ! C’est une plaque de bronze, faite aussi par Alphonse Darville. Il paraît que nous sommes deux personnages fort importants dans l’Histoire et le folklore de La Louvière. D'Jobri et D'Jobrette, ç’était des surnoms. Notre vrai nom, c’est Joseph Brismet… - … et moi, c’est Laure. Notre portrait, ici, c’est la plus belle idée qu’ils ont eue pour expliquer qu’il faut prendre la vie du bon côté, en s’aidant les uns les autres. D’ailleurs, venez le lundi du carnaval, vous y verrez deux géants à notre image, qui démarrent le cortège les premiers ! - Nous sommes des symboles, maintenant, la louve et nous. Ils rendent hommage à La Louvière et à la Wallonie, en étant rassemblés grâce à une colonne de pierre imaginée par l’architecte Marcel Depelsenaire (1890-1981). - Mais comme, il y a de ça quelques années, un innocent n’a rien trouvé de mieux que de rentrer dedans avec sa voiture, aujourd’hui, à sa place, c’est une tour de fer.