Le Pont de Chervil, comme les murs de l'ancien chemin de fer départemental, sont des modèles de travaux de génie rural au début du vingtième siècle. La rivière a ici façonné une vallée profonde dont les pentes ont été ciselées de murettes et terrasses par des générations d'agriculteurs, créant ainsi toute la spécificité du lieu.
L'environnement autour de du pont de Chervil est constitué de pentes et de 'serres' que l'homme a dû domestiquer. Le paysage est donc marqué par l'empreinte des générations passées : les paysans rudes au labeur ont édifié des murettes sur toutes les pentes pour retenir la terre permettant de nourrir leurs familles ; ils ont planté le châtaignier appelé 'arbre à pain' qui a été une des richesses de la région, et les mûriers qui ont permis l'élevage du ver à soie et le développement des moulinages.