Saint Roch, pèlerin du Moyen Age originaire de Montpellier était autrefois invoqué pour protégé de la peste et préserver les animaux domestique.
Le culte de saint Roch s’est surtout développé en Bigorre lors d’épidémies de peste du XVIIe siècle.
Cette chapelle est coiffée d’un clocheton à courbe et contrecourbe caractéristique de l’art baroque. Deux pilastres encadrent la porte et les barreaux de section carrée de la façade sont disposés en losange, ce qui favorise les jeux d’ombre et de lumière à l’intérieur.
Restitué à la collectivité par un particulier en 1820, la mairie la mit hors-d’eau et, en 1847, réalisa d’important travaux intérieurs. La chapelle conserve des éléments de mobilier du XIX° siècle, en particulier un ensemble de tableaux attribué au peintre tarbais Lataste.
Dans les années 1980, à l’instigation de Denis Pécassou aidé d’un groupe de bénévoles, tout l’intérieur fut orné de peintures murales. Ces décors évoquent des scènes de la vie rurale en liaison avec la religion :
- la bénédiction des troupeaux du village qui se pratiquait une fois par an, devant la chapelle, le 16 aout, fête de saint Roch.
- les croix du village et les rogations : le prêtre, en procession avec les fidèles, bénissait les champs en faisant halte devant les croix du village.