Nous voici sur le point le plus élevé du Brabant-Wallon (environ 140 m). La chapelle apparaît très clairement sur la carte Villaret de 1745 (voir photo jointe). Plusieurs légendes y sont associées. Voici ce qu’en dit un spécialiste (références du blog ci-dessous) : « Elle semble très ancienne, ce qu’elle est, bien que personne ne sache de quand date la première chapelle à cet endroit. D’après certains, un sanctuaire était déjà présent au temps des Romains. D’après d’autres légendes, des druides Celtes auraient organisé leurs célébrations à cet endroit et apporté des offrandes au dieu du tonnerre Thor afin de se concilier ses faveurs lors d’orages (foudre) et dans l’espoir de voir arriver des pluies bienfaisantes. Ceci n’est pas improbable vu la sécheresse et l’ouverture de ce plateau. Une vraie chapelle aurait été construite sur l’ordre et en l’honneur de la Comtesse Alpaïde, mère de Charles Martel et maîtresse de Pépin de Herstal. Celle-ci se retira aux alentours de l’an 700 dans le monastère d’Orp-le-Grand pour y mourir dans une atmosphère de sainteté. Ses restes furent ensuite ensevelis dans la chapelle. D’autres prétendent qu’il s’agit de la Comtesse Alpaïde qui fut la dernière souveraine du comté de Brunerode et qu’elle avait reçu ce comté de son Pépin pour la protéger de la vengeance de son époux légitime. Hoegaarden était à l’époque la capitale de ce comté et Chaumont-Gistoux en faisait partie. Cette vision est problématique à moins de faire référence à deux dames, une ancienne et une jeune, portant toutes les deux le nom d’Alpaïde car Brunerode ne passa que vers l’an 1000 entre les mains de la Principauté de Liège. Les restes du fils qu’Alpaïde eut avec Pépin seraient encore enterrés dans la chapelle. Cette légende est évidemment associée (populairement) à un énorme trésor qui y serait caché. En 1977, à l’occasion de la restauration de la chapelle tombée en un état de délabrement des fouilles furent conduites afin de trouver éventuellement ce trésor ou d’autres choses mais en vain. Etant donné qu’au moment des fouilles, le sol de la chapelle était déjà en morceaux, il se peut évidemment que les chasseurs de trésors précédents aient essayés de réussir leur coup. Fin des légendes." Source : BONLEZ - LA VALLEE DU GLABAIS | natuurgids oud-heverlee (ernstguelcher.blogspot.com)