Après le décès de sa mère, en 1930, l’écrivain décida de vendre la propriété de Vichy et la proposa à la Ville qui sembla d’abord intéressée : elle envisageait d’installer une bibliothèque et un musée dans la villa et de sacrifier une partie du parc pour y établir la nouvelle poste. Ce projet n’aboutissant pas, Valery Larbaud céda finalement aux sirènes des promoteurs et accepta le lotissement des terrains qui devait s’achever en 1939. C’est ainsi que furent tracées les rues Nicolas Larbaud et Valery Larbaud. Cette opération, si elle a été fatale au parc, a permis l’émergence d’une série homogène de petits immeubles de rapport édifiés par les architectes vichyssois les plus en vue de l’époque, qui constitue un véritable catalogue de modèles Art déco.
Valery Larbaud occupa quant à lui un appartement au rez-de-chaussée de l’immeuble d’angle de la rue Nicolas Larbaud et de l’avenue Victoria (n°26), construit par L. Besson et E. Pestel en 1940, de cette date jusqu’à son décès, le 2 février 1957.
Visuels :
Larbaud et sa mere sur le perron de la villa à Vichy, non datée
Valery Larbaud, Jean Schlumberger et l'ambassadeur du Portugal pour son 70e anniversaire
Immeuble Larbaud (Photo Médiathèque Valery Larbaud)
Plan de la propriété avec projet de lotissement (in Les Cahiers bourbonnais, n°2, 1957)