Situé derrière les jardins, à la limite des prés et des champs, le pigeonnier de la maison Marca est particulièrement original. C’est un petit édifice soigné, placé à l’angle d’un enclos aux murs de galets, assez loin des chemins. Sa silhouette est élancée : les deux niveaux bâtis sont surmontés d’un toit d’ardoise à 4 fortes pentes légèrement cintrées par un coyau, et d’un épi de faitage en zinc. Par sa forme, le pigeonnier domine l’aire que les volatiles devaient couvrir pour se nourrir.
Le plus bas niveau forme garde au sol pour protéger le colombier des prédateurs. Il abrite une petite pièce de service sans porte, éclairée de deux occuli ouverts soit vers les champs soit vers l’enclos. Un escalier extérieur en bois donne accès au niveau de la chambre des boulins, ces sorte de nichoirs aménagés dans les murs, où le fermier recueillait œufs et jeunes pigeonneaux pour varier la nourriture familiale. La fiente, riche engrais naturel, était régulièrement prélevée et utilisée comme fumure au jardin.
Des planches et des trous d’envol courent en haut des murs nord, est et sud, bien abrités sous l’avant toit. Le côté ouest est trop exposé au vent pluie pour convenir au repos des pigeons. Sur les versants sud et est du toit, les plus favorables, de larges outeaux ou lucarnes d’envols servent aussi d’accès aux oiseaux et attiraient parfois des tourterelles, des ramiers ou des palombes
Le plus bas niveau forme garde au sol pour protéger le colombier des prédateurs. Il abrite une petite pièce de service sans porte, éclairée de deux occuli ouverts soit vers les champs soit vers l’enclos. Un escalier extérieur en bois donne accès au niveau de la chambre des boulins, ces sorte de nichoirs aménagés dans les murs, où le fermier recueillait œufs et jeunes pigeonneaux pour varier la nourriture familiale. La fiente, riche engrais naturel, était régulièrement prélevée et utilisée comme fumure au jardin.
Des planches et des trous d’envol courent en haut des murs nord, est et sud, bien abrités sous l’avant toit. Le côté ouest est trop exposé au vent pluie pour convenir au repos des pigeons. Sur les versants sud et est du toit, les plus favorables, de larges outeaux ou lucarnes d’envols servent aussi d’accès aux oiseaux et attiraient parfois des tourterelles, des ramiers ou des palombes
Chaque région possède son type de pigeonnier, d’un modèle plus ou moins remarquable, adapté aux traditions, au climat, aux techniques et aux matériaux locaux.
A Ibos, le pigeonnier est généralement réduit à quelques trous et une simple planche d’envol dans une paroi en bois en haut d’un pignon de grange, au sud de préférence mais à l’est parfois, sous un avant toit. Il peut aussi faire corps avec le poulailler qui surmonte en général les porcheries. Le pigeonnier de la maison Marca est donc une exception, témoin d’une période faste de la ferme en objet et peut-être d’une coutume importée d’une autre région. Il n’apparait pas sur le cadastre napoléonien de 1821, malgré la précision de ce document. On peut donc penser que la construction est postérieure à cette date.