Un lieu de calme et de recueillement dans un quartier animé.
L’édifice de style néo-classique inspiré du Parthénon (Athènes) a été construit en 1830 par l’architecte J. Kuypers.
Le carolo Jean Ransy (1910-1991) est partout dans cette église car la lumière (partiellement artificielle suite aux nouvelles constructions alentours) traverse les vitraux qu’il a lui-même réalisés.
Artiste polyvalent, son style vogue entre symbolisme, surréalisme et réalisme magique. Par son souci du décor et sa maîtrise du trompe-l’œil, ce peintre invite au voyage, au rêve, aux fantasmes à travers des thèmes puisés dans l’Antiquité ou le Moyen Age.
"Ayant grandi dans un « pays noir et sauvage », captif durant cinq ans durant la « drôle de guerre », Jean Ransy inscrit son œuvre dans une quête passionnée du Paradis Perdu, un paradis rempli d’anges, de grands dragons, d’ombres armurières, voire de cadavres gémissants, un paradis aux Églises chassées par les guerres atomiques, mais construites pour épouser la main et le cœur de Dieu."
« Classique contemporain allant puiser dans le passé mythologique ou architectural des lumières destinées à éclairer violemment le présent et le futur (...) c’est là un apport uniquement réservé sans doute aux fantastiques wallons ». Citation de Jean-Luc WAUTHIER, Jean Ransy : ou la réalité transfigurée, Charleroi, Institut Destrée, 1977, coll. « Figures de Wallonie »
(Extraits tirés de l’article de Paul Delforge consacré à Jean Ransy sur « Connaître la Wallonie »)
Rue de Marchienne, 4
Culte catholique
01 janvier - 31 décembre
lun 7.15 - 12.15 • 14.00 - 16.00
mar 7.15 - 12.15 • 14.00 - 16.00
mer 7.15 - 12.15 • 14.00 - 16.00
jeu 7.15 - 12.15 • 14.00 - 16.00
ven 7.15 - 12.15 • 14.00 - 16.00
sam 7.15 - 16.00
dim 10.30 - 12.00 • 17.00 - 20.00
Pour une description plus complète et un aperçu des 6 éléments remarquables : openchurches.eu/fr/edifices/saint-antoine-de-padoue-charleroi