Véritable bouffée d’oxygène, ce parc aurait dû occuper plus d’espace mais des projets d’habitations et de voiries ont eu raison de son déploiement.
Un kiosque au style rustique est entouré d’une végétation maîtrisée dans le style des jardins du XIXe siècle français, en s’inspirant notamment des travaux l’architecte Fuchs, celui-là même qui a repensé le parc d’Enghien (voir circuit de la Haute Senne). Plusieurs statues et monuments parsèment la balade et racontent l’histoire de leur ville à leur manière. L’oeuvre d’Alphonse Darville, le sculpteur et médailleur, grand ami de l’artiste Jean Ransy, est un éloge à la simplicité par la sobriété de son style… C’est la guerre qui y est évoquée, à travers ses pigeons soldats :
Le petit mémorial « Au pigeon soldat »
En mémoire du pigeon voyageur et transmetteur de messages en période de guerre. Ces oiseaux étaient de véritables agents de liaison des Forces armées. Pour preuve, les Belges qui possédaient des pigeonniers pouvaient être soupçonnés d’espionnage par les Allemands !