Nous trouvons la façade et des intérieurs du Grand Hôtel de la Reine dans plusieurs films ("Une femme française", Régis Wargnier, 1995 ; "Henry", Pascal Remy, Francis Kuntz, 2010 ; "Fille de joie", Frédéric Fonteyne, 2020).
Dans le film "Henry" (Pascal Remy, Francis Kuntz, 2010), le personnage éponyme cherche à revendre une guitare de grande valeur qu’il a subtilisée à la mère d’un de ses amis défunt. Son client séjourne au Grand Hôtel de la Reine, place Stanislas.
Francis Kuntz et Pascal Rémy posent leur caméra directement sur la place et tapissent l’image filmique. Leur mise en scène révèle tout l’éclat de ce symbole nancéien. Des plans larges exposent les bâtiments, la célèbre statue de Stanislas Leszczynski puis la façade de l’établissement du Grand Hôtel de la Reine.
Le spectateur peut donc découvrir la place après ses travaux d’embellissement, organisés pour le 250e anniversaire de son inauguration. La place est embellie, réservée au piéton ; le pavage est d’origine (pavage clair avec diagonales foncées qui structurent l’espace).
La scène se poursuit dans les pièces intérieures de l’hôtel, un décor conforme à la réalité.
Une chambre du Grand Hôtel de la Reine sert également de décor pour le film "Fille de joie", (Frédéric Fonteyne, 2020) sans que le nom de l’établissement ne soit mentionné.
Synopsis de "Henry" (Pascal Remy, Francis Kuntz, 2010) : Henry ne peut s’en empêcher : il faut qu’il truande, qu’il magouille, qu’il complote… Il n’y peut rien, c’est sa nature ! Coups tordus, compromissions, mensonges, trahisons sont le quotidien de ce guitariste de bal populaire de province. Et rien ne le répugne : faire interner sa soeur dépressive, spolier la mère éplorée d’un ami décédé, se compromettre avec un parti d’extrême droite…