La Dordogne était une voie commerciale privilégiée pour rejoindre Bordeaux et le littoral atlantique. De grands bateaux à fond plat, adaptés au cours tumultueux et dangereux de la rivière, transportaient des bois (merrains pour la confection de tonneaux, charbon...) pendant la très courte période de crue, en automne ou au printemps où l’eau est dite « marchande ». L’équipage des gabariers se lançait alors dans une descente étourdissante, entre tourbillons, rapides et rochers.