Edifice assez particulier que cette église. Une tour romane du XII° siècle, probablement de défense à l’origine, une nef et un chœur en gothique tardif de 1634 reconstruits au XIX° siècle.
De nombreuses traces et cicatrices permettent à un œil curieux de lire l’évolution de l’édifice.
Jadis, le ressort de Franière était très complexe du fait des interférences de pouvoir entre Liège et Namur via le chapitre de Fosses et l’abbaye de Floreffe.
Après avoir été liée à celle de Floreffe durant une quarantaine d’années, la paroisse de Franière sera enfin autonome en 1834.
Dans les années quatre-vingts, la toiture s’est effondrée, ce fut l’occasion d’une belle restauration. Si la porte est ouverte, ne manquez pas un coup d’œil.
Quelques croix et tombes subsistent encore de l’ancien cimetière. A voir aussi la magnifique maison pastorale de 1626 située au chevet de l’église.