Déjà attestée en 1147, l'église occupe toujours le même emplacement en lisière de la sauveté et participait jadis à sa défense. Une visite à l'intérieur permet de découvrir les différentes étapes de son agrandissement.
De l'église romane, il subsiste la nef qui a conservé ses piliers et ses dimensions. À la fin du 16e siècle les chanoines font refaire ses voûtes par le maître d'œuvre de la cathédrale Jean Salvan, dates figurant sur les clés de voûte et au tout début du 17e siècle, ils font édifier un clocher reposant sur une coupole.
C'est en 1865-1868 que sont ouverts les bas-côtés pour agrandir l'église devenue trop petite et qu'est créé le grand portail ouest.
Enfin en 1896-1898, les derniers travaux d'agrandissement furent menés à bonne fin, élévation du grand clocher et reconstruction du chœur roman trop petit et qui menaçait ruine.
On admirera la belle voûte à liernes et tiercerons, les reliquaires classés monuments historiques (vitrine à droite du chœur), ce qui reste des boiseries, œuvres du sculpteur ébéniste Paulin Serin, les beaux vitraux de la maison Doumerc de Toulouse.