Guidant les pèlerins, ces chapelles du milieu du XVIIe siècle jalonnent l’itinéraire traditionnel qui les mène jusqu’au porche de l’église Notre-Dame de la Sarte, qui n’était autre, à l’origine, que la chapelle autour de laquelle s’est développé le culte miraculeux de la Vierge. Remaniées voire déplacées aux XVIIIe et XIXe siècles le long du chemin des Chapelles ou Court Thier, celles-ci montrent une allure générale largement similaire. Il s’agit d’édicules en calcaire et briques enduites surmontés d’une toiture en pavillon d’ardoises, largement ouverts sur trois côtés par une arcade soutenue par des colonnes monolithes, le plus souvent toscanes. Ces colonnes sont doublées dans deux des chapelles par des demi-colonnes sur lesquelles reposent les arcs latéraux. Un relief polychrome du milieu du XIXe siècle, protégé par une grille en fer forgé ou une niche, pour une des chapelles, se détache sur le mur du fond et représente une des douleurs de la Vierge (visite au temple, fuite en Égypte, perte de Jésus, Christ portant la croix, mort du Christ sur la croix et descente de croix).
Classées comme monument le 1er août 1933