L’église Saint-Amand est une construction en moellons du XIe siècle. De cette époque ne subsisteque le chœur et la sacristie. La mononef et la tour occidentale d’influence romane sont bien postérieures puisqu’elles sont le fruit de la campagne de restauration et d’agrandissement de 1921 menée par P. Clerbaux.
Derrière la tour surmontée d’une flèche octogonale, s’étend la nef composée de quatre travées. Le chœur roman s’achève par un chevet plat. Sur sa face extérieure sud, les traces d’une porte murée sont conservées. Celle-ci était surmontée d’un arc cintré alternant des tuiles de type gallo-romain et des pierres plates. La face nord conserve les vestiges de deux grands arcs cintrés avec pilier central à tailloir. On remarque les traces de ce qui était peut-être un appentis (trois pierres saillantes). La sacristie est construite sur un soubassement en cailloutage. Elle est renforcée par deux contreforts en pierre et est percée de baies néoromanes, d’une porte d’appoint et d’un oculus (sur le pignon). Lors de la campagne de restauration, les oreilles, les rampants ainsi que la corniche ont été refaits.
L’intérieur est caractérisé par l’arc triomphal ouvrant le chœur ainsi que par ses voûtes en berceau lambrissé.
Classée comme monument le 14 janvier 1943 (chœur et sacristie)