Au loin, les croupes dénudées du mont Lozère sont maintenues par le pâturage des troupeaux de moutons transhumants. Les cultures occupent les dépressions fertiles et mécanisables, proches des villages. Le pin sylvestre couvre de vastes espaces ayant remplacé le chêne sur le calcaire ou le hêtre sur sol siliceux. Avec le bouleau, ils reconquièrent les terres abandonnées. Conséquence de la déprise agricole, les genêts, se contentant de sols pauvres, forment de vastes landes mises à feu périodiquement par les agriculteurs. L’évolution de ce paysage se poursuit au gré du temps et des facteurs naturels et humains.