Elle est l'une des très nombreuses croix que l'on trouve en Lozère, notamment dans la haute vallée du Lot. Les crozatiers dont le plus connu est Jean du Born au XVIIIe siècle, travaillaient avec les matériaux trouvés dans la région. Pendant au moins six siècles, des croix sont élevées le long des chemins lozériens, pour assurer diverses fonctions : limite ou bornage de chemin, mémorial, lieu de recueillement, calvaire ou pèlerinage, événement, intention pieuse individuelle ou villageoise... elles sont plus de 400 rescapées des guerres de religion, puis de la Terreur qui suivit la Révolution. Les plus récentes sont, depuis le XIXe siècle, faites en fer forgé, parfois fixées sur des fûts ou des socles plus anciens.