Du moyen-âge aux années 60 - 70, les vignes ont prospéré sur les coteaux et vallons lozériens et tout particulièrement dans les gorges du Tarn. Urbain V, pape renommé, ne buvait que du vin de sa Lozère natale. Plus tard, le docteur Guyot faisait éloge des terroirs lozériens, prodiguant des conseils sur les qualités des cépages... Chaque famille avait son carré de vigne, sa petite cave et cultivait avec beaucoup de courage et d'acharnement les bancels abrupts. Le vin produit était une consommation familiale mais servait de monnaie d'échange avec les paysans éleveurs des causses. Le vin représentait une véritable richesse et économie. Malheureusement, l'exode rural et la pénibilité du travail ont eu raison de cette culture. La réimplantation du Domaine de Gabalie en 2003 et du Domaine des Cabridelles en 2006 donne un nouvel essor à la viticulture lozérienne.