Sans autre moyen que sa volonté tenace, son dos et ses jambes, le paysan construisait, remontait les murets et égalisait la terre qu'une pluie diluvienne emportait régulièrement. Il empruntait inlassablement les escaliers dans les murs de soutènement autant de fois qu'il le fallait, équipé d'un cabusseau (sac rembourré protégeant le dos), d'un terrairau (corbeille transportant la terre et les pierres), sans oublier l'indispensable houe à deux dents, le bigot.